mardi 10 janvier 2017

Le complot pour assassiner un politique allemand met en évidence la nécessité de mettre fin aux relations avec l’Iran

 Le complot pour assassiner le politique allemand Reinhold Robbe et l’espionnage d’une école de commerce à Paris et d’un de ses professeurs par le régime iranien, rappelle la nécessité de mettre fin aux relations avec ce régime terroriste et intégriste, et d’expulser ses agents des pays européens. L’inaction vis-à-vis de ce régime, décrit par les Iraniens comme « l’inspirateur de Daech », a encouragé les activités d’espionnage et de terrorisme du régime iranien.
Les incidents de ces dernières années montrent que le régime des mollahs a profité des relations économiques et diplomatiques, de la facilité de la mobilité étudiante et même des réfugiés – notamment en Europe – afin de poursuivre ses objectifs de terreur, d’espionnage et de refus de sécurité pour les opposants politiques, également afin de contourner les sanctions et de se procurer des équipements interdits. La liberté de mouvement dont bénéficient les agents des mollahs en Europe a transformé le régime iranien en une menace pour la sécurité de ce continent.

Selon les rapports récents des médias allemands, citant le procureur fédéral du pays, l’agence de Renseignements iranienne a espionné M. Robbe, l’ancien président de la société de l’amitié germano-israélienne, afin d’en faire une éventuelle cible d’assassinat. Dans cette affaire, un agent pakistanais du régime iranien a été arrêté en juillet 2016 pour des faits d’espionnage. Cet individu est soupçonné d’avoir également espionné un professeur franco-israélien dans une école de commerce à Paris.
Les médias allemands ont rapporté : « Selon les chefs d’accusation, le procureur fédéral pense que cet espionnage était destiné à récolter des informations sur des cibles possibles d’attaques… Les individus chargés de l’espionnage avaient créé des cartes de déplacement du politique social-démocrate et des informations concernant le bâtiment de la société germano-israélienne. Ce qui est clairement une préparation pour une attaque. »
Un autre agent des services secrets iraniens, également né au Pakistan et impliqué dans l’affaire, est en fuite.
L’Iran emploie des agents non iraniens, notamment du Liban et du Pakistan, pour ne pas laisser de trace et ne pas subir les conséquences de ses actes d’espionnage ou de complot terroriste. L’utilisation étendue de Libanais, Pakistanais, Afghans et d’autres nationalités comme homme de main pour massacrer le peuple syrien s’est avéré être porteur d’autres opportunités pour le régime iranien et lui permet de sélectionner et entraîner des agents adéquats pour des missions en Europe.
Le régime iranien et ses agents peuvent se déplacer sans problème sur ce continent alors que les services de renseignement européens connaissent les intentions de Téhéran. En 2015, l’Office fédéral de la protection de la constitution (les servises allemands) a déclaré dans un rapport: « Le ministère des Renseignements iranien (VEVAK) reste l’élément le plus important derrière les activités contre l’Allemagne. Il se concentre essentiellement sur l’organisation des moudjahidines du peuple d’Iran et le Conseil de la Résistance iranienne.
En même temps que ces renseignements et ces mesures de reconnaissance contre le système allemand et les équipements dans le pays comme à l’étranger, les objectifs à long terme de l’Allemagne restent dans le domaine de la sécurité à l’étranger, le contrôle des activités de renseignement par le Ministère des Renseignements et de Sécurité à Téhéran. »
Le rapport ajoute : « Simultanément, la principale base du VEVAK à Berlin mène des activités et des tâches se concentrant sur la collectes d’informations. Cela inclut le soutien et la poursuite des opérations de renseignement ordonnées par le VEVAK ; (ces opérations) sont principalement contre des cibles en Allemagne, mais dans plusieurs cas, elles sont dirigées contre des personnes ou des installations dans des pays européens. Les collègues dans les consulats iraniens en Allemagne ont la tâche de soutenir les activités du VEVAK. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
8 janvier 2017

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