samedi 7 janvier 2017

Le n°2 du pouvoir judiciaire en Iran : le rapporteur des droits humains de l'ONU aurait dû démissionner

 La nomination d'un rapporteur spécial des droits humains pour l'Iran est injustifiée, un sous-produit de la politisation et de l'ingérence des grands pays dans les droits humains, et cette approche est double et hypocrite, a déclaré Mohammad Javad Lajevardi.

« La nomination d'un rapporteur spécial pour notre pays n'est pas du tout légitime. Nous dénonçons complètement cette affaire et nous nous opposerons à toute personne qu'ils pourraient nommer », a déclaré Mohammad Javad Lajevardi, chef adjoint de la magistrature pour les affaires internationales, dans une interview accordée à l'agence de presse Mizan concernant la nomination d'un rapporteur spécial pour l'Iran et successeur d'Ahmed Shaheed.

« Il a laissé son mandat inachevé, et si vous me le demandez, il aurait dû démissionner dès le premier jour de son mandat ».

« Tout d'abord, nous considérons que la désignation d'un rapporteur spécial pour l'Iran est totalement injustifiée, et que c’est le résultat de la politisation des mesures et de l'ingérence des grands gouvernements en matière de droits de l'homme. Cette approche est double et hypocrite », a déclaré M. Larijani, soulignant que la position de l'Iran est claire en ce qui concerne la nomination d'un rapporteur spécial.

"Deuxièmement, nous pensons que si ce nouveau rapporteur cherche à profiter de sa position comme le dernier rapporteur, et passer d'une station de télévision à l'autre et forger des dossiers contre la République islamique, naturellement, nous adopterons la même position », a-t-il poursuivi ...

Source : Agence de presse officielle, Sahebekhabar

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