mercredi 4 janvier 2017

Le régime iranien veut « étrangler » la littérature

 La censure est tellement étendue en Iran qu’un média de l’État a écrit récemment : « la politique du gouvernement veut étrangler la littérature. » La crise étendue de la censure est imposée par le régime iranien sous la forme de mesures répressives comme l’interdiction de publications, la perturbation de lecture de littérature et de rencontres poétiques. Il surveille les écrivains et procède à des arrestations.

Le 1er janvier, l’écrivain, dans une interview avec l’agence de presse ILNA, s’est explicitement référé à la censure du gouvernement Rohani. La censure est une partie de l’histoire. J’écris un livre, mais je n’ai pas la permission de le publier. C’est une petite partie de la censure. La plus grande partie est imposée aux médias, à la radio et à la télévision lorsqu’ils ont éliminé mon nom. La bibliothèque nationale a retiré les livres que j’ai publiés par le passé. Nous ne devons pas penser que la censure est la seule forme d’interdire un livre. D’un autre côté, ils ont augmenté la censure en boycottant de nombreux écrivains qui selon moi, sont les vrais auteurs de ce pays. Nous connaissons ces auteurs comme Sadegh Hedayat et d’autres. Malheureusement, ils traitent la littérature de cette façon »
La censure atroce imposée par le régime iranien tend à contrôler la société sous différents aspects culturels, littéraires, historiques, sociaux et politiques. Cette pratique répressive rapporte des conséquences destructrices sur la mentalité de la société tout comme sur la culture et la littérature.
Selon les données officielles, les politiques destructrices du régime ont pour résultat un grand déclin du nombre de livres ou de journaux publiés. Les jeunes et les personnes énergiques en Iran ont été la cible de ces conséquences destructrices. Les familles évitent d’acheter des livres affiliés au régime.
De plus, la censure s’est transformée en crise parmi les jeunes iraniens. Il n’y a aucune trace de créativité culturelle, de poésie, de prose et du travail des poètes historiques comme Ferdowsi, Khayyam, Hafez et Saadi. Le régime iranien a un large budget pour entrainer les religieux panégyriques et les écrivains en objection, comme l’acte passé par le Conseil suprême de la révolution culturelle sur ce sujet.

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