Le nombre de protestations organisées par les travailleurs et salariés a augmenté ces dernières semaines en Iran. Des manifestations ont eu lieu devant le parlement, le ministère du Travail, et les lieux de travail.
Lundi 10 avril, les travailleurs de l’usine ITI de Chiraz ont manifesté pour demander leurs salaires dus. Les représentants des travailleurs ont affirmé que les managers avaient promis aux travailleurs de payer leurs salaires dans les 18 mois, mais cette promesse n’a pas été tenue.
Les victimes de la fraude de Caspian ont manifesté devant le ministère de l’Économie
Un grand nombre de ceux qui ont investi dans l’institution financière Caspian ont perdu leur argent il y a cinq mois. À la suite de cette fraude, les gens ont manifesté devant le ministère de l’Économie le 10 avril.
La poursuite des protestations chez les courtiers du fonds d’assurance des agriculteurs
Les courtiers du fonds d’assurance des agriculteurs se sont rassemblés devant le parlement iranien pour la deuxième fois dimanche 9 avril. Les manifestants venaient de différentes villes iraniennes. Ils ont déclaré qu’ils ne mettraient fin à leurs protestations que lorsque les autorités prendront en considération leurs statuts de travail et mettront fin à la précarité.
Les infirmiers de l’hôpital Beheshti à Kashan n’ont pas touché leur salaire depuis 8 mois. Ils affirment que leur salaire est très bas et que pourtant ils n’ont toujours pas été payés. De plus, les discriminations actuelles ne leur donnent pas le droit de protester.
Au même moment, environ 25 chauffeurs des services municipaux d’Abadan se sont rassemblés devant les bâtiments du gouvernement le 10 avril pour demander que leurs salaires impayés leur soient versés. Comme l’ont déclaré les chauffeurs, la municipalité ne les a pas payés pour leur travail depuis l’année dernière.
Les travailleurs de Pournam Shaghel sont en grève
700 travailleurs de Pournam Shaghel Private Limited Company (PLC) n’ont pas été payés depuis 7 mois. Ils ont fait grève deux fois pendant cette période et ont été forcés de retourner au travail par leur employeur, car celui-ci les a menacés de les renvoyer. Ils travaillent dans différentes branches comme la construction de barrages, de routes et de tunnels reliant Téhéran au nord de l’Iran. Ils n’ont pas touché de salaire depuis novembre l’année dernière.
Les dividendes des mines Chromite Esfandagheh ne seront pas partagés entre les actionnaires
650 travailleurs et retraités des mines Chromite Esfandegheh de Kerman ont exigé une enquête sur la question du partage des dividendes. Les actionnaires de l’entreprise, dont la plupart sont maintenant retraités, affirment qu’ils n’ont pas reçu leur part dans les actions qu’ils possèdent depuis 1992.
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