BRUXELLES (Reuters) – Mardi, l’Union européenne a prolongé les sanctions contre l’Iran pour « violations graves des droits de l’Homme » jusqu’en avril 2018, une mesure restreinte par rapport aux restrictions que l’Union a déjà levées après l’accord international sur le programme nucléaire de Téhéran.
L’Union européenne a essayé de se rapprocher de l’Iran depuis l’accord sur le nucléaire de 2015, à l’inverse d’une décennie de sanctions occidentales lourdes sur la finance et le commerce contre la République islamique. Les dirigeants de l’Union ont fait des allers-retours à Téhéran depuis, souvent accompagnés par de larges délégations commerciales européennes.
Mais l’Union a également prolongé d’un an son interdiction de voyager et le gèle d’actif sur 82 Iraniens et une entité, tout comme une interdiction d’exportation vers l’Iran d’équipement de contrôle des télécommunications et autres appareils qui « pourraient être utilisés pour la répression dans le pays. »
Les efforts de l’Union européenne pour se réengager avec l’Iran sont devenus plus compliqués depuis l’entrée en fonction du nouveau président américain Donald Trump, car il a choisi une ligne directrice plus dure que son prédécesseur Barack Obama.
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