Selon le président de la Commission parlementaire sociale du régime, 20 millions de personnes vivent dans les banlieues en Iran. Dans une interview récente accordée à la télévision d'État, Salman Khodadadi a déclaré que 35% de la population du pays vit dans de telles conditions.
Après quatre décennies de gouvernance du régime des mollahs, le nombre de personnes vivant dans les banlieues, en particulier à l'extérieur des grandes villes, a augmenté à une échelle sans précédent. Ce phénomène résulte du fait que le régime des mollahs pille la richesse nationales et détruit les lignes de production du pays. En outre, des entités telles que les pasdaran contrôlent une grande partie de l'économie iranienne.
Il y a une corrélation directe entre la pauvreté et le fait qu'un pourcentage important de la population iranienne est obligé de trouver refuge dans les banlieues. Dans une interview accordée à l'agence de presse du Parlement, le député Homayoun Hashemi a déclaré que cette tendance n’a fait qu’augmenter.
« Onze provinces à travers le pays sont confrontées à la crise des banlieues », a déclaré Reza Mahboubi, vice-ministre de l'Intérieur pour les affaires sociales, lors d'une interview accordée à la télévision d'État. « Le travail du ministère de la Route et de la Construction et du ministère de la Santé visant à apporter des développements en ce qui concerne la santé des populations, confirme ces chiffres », a-t-il ajouté.
Selon le gouverneur de la province, les zones résidentielles non officielles et les habitants des banlieues de la province du Khouzistan, au sud-ouest de l'Iran, ont augmenté..
Alireza Arafi, un mollah chargé des écoles religieuses, a décrit l'ampleur de l'accroissement de la population des banlieues comme un signe de "dommages sociaux".
Une raisons de cette crise croissante est l'anéantissement de la production agricole, conduisant les villageois à migrer vers les banlieues. « Environ 33 000 villages à travers le pays sont inhabités », selon le site internet semi-officiel de Quds Online, qui rapporte les propos du vice-président iranien chargé du développement des villages.
« Des études indiquent une diminution des revenus des villageois résultant d'une baisse de la production agricole, de la pénurie de ressources en eau et d'un nombre croissant de terrains vendus. L’exode rural se poursuit, ce qui renforce le phénomène d’accroissement du nombre de personnes vivant dans les banlieues. Les villages iraniens disparaissent ainsi graduellement, » ajoute le site.
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