HUFFPOST, Washington - La famille des citoyens américains, Siamak et Baquer Namazi, augmente la pression sur l'administration Trump.
Un avocat représentant deux citoyens américains emprisonnés en Iran a appelé, mardi, les Nations Unies à intervenir pour le compte de ses clients.
Dans une pétition de 27 pages soumise au Groupe de travail de l’ONU sur la Détention arbitraire, Jared Genser a soutenu que le gouvernement iranien privait arbitrairement Siamak Namazi, 45 ans, et son père Baquer, 80 ans, de leur liberté. Leur traitement dans la prison d'Evine constitue une torture et risque de causer des « dommages irréversibles à leur santé physique et mentale, voire les faire mourir », a écrit Genser, le fondateur de « Freedom Now » (Liberté Maintenant), une organisation à but non lucratif qui se bat pour libérer les prisonniers de conscience.
Le groupe de travail de l’ONU, créé en 1991, peut émettre des avis sur des cas individuels et exhorter les pays à libérer des prisonniers qui sont détenus illégalement. Il a peu de capacité pour contraindre les pays à respecter ses recommandations, mais une déclaration sur les Namazi, faite par le groupe, pourrait aider à exercer une pression sur Téhéran.
La décision de la famille Namazi d’adresser un appel public au groupe des Nations Unies fait partie d'une stratégie plus large visant à sensibiliser le public sur la situation de Siamak et Baquer et à exhorter l'administration Trump à conclure un accord avec Téhéran pour garantir leur libération.
Genser a publié sa proposition à l’ONU juste avant qu'une délégation des États-Unis ne se réunisse à Vienne avec des homologues iraniens et les cinq autres pays qui ont aidé à la négociation de l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien. Babak Namazi (le frère de Siamak et le fils de Baquer) et lui, ont l'intention d’organiser une conférence de presse à Vienne juste avant que les puissances mondiales ne se réunissent pour discuter de l’accord nucléaire de l'Iran.
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