Le porte-parole de la Commission juridique du parlement du régime iranien a reconnu que la condamnation à mort de tous les acteurs du cycle du trafic de drogue nuirait aux familles, affirmant que cela va pousser les enfants de ceux qui sont exécutés, vers le trafic de drogue et victime du recrutement des cartels de drogue.
Selon le site web Jam-e-Jam, le mercredi 26 avril, Hassan Norouzi a également reconnu que ces enfants sont poussés vers le trafic de drogue en raison de la pauvreté : « Beaucoup d’enfants de trafiquants de drogue exécutés ont été isolés de la société, sans aucun bureau désireux de les employer et même personne qui veuille les épouser. Dans de telles circonstances, le recrutement pour les cartels de drogue est favorisé et les enfants tendent à travailler avec eux. »
Norouzi a souligné l'abandon des familles de ceux qui sont exécutés et leur privation de soutien social comme les plus graves dangers qui résident dans la prononciation de la peine de mort. Il a également reconnu que la prononciation de la peine de mort contre les trafiquants de drogue en Iran n'a pas eu d'effet dissuasif.
Auparavant, Mohammad-Javad Larijani, secrétaire du soi-disant « Département des droits de l'homme du pouvoir judiciaire », avait déclaré que « après quasiment quatre décennies d'exécution des trafiquants de drogue, le résultat n'a pas été concluant. »
Pendant ce temps, un député du régime a signalé cinq mille trafiquants de drogue dans le couloir de la mort en Iran, affirmant qu'il n'y a pas de proportionnalité entre le crime et la peine. Selon Ali Bakhtiar, membre de la Commission juridique et judiciaire du parlement du régime, « les cinq mille sont généralement ceux qui ont participé à la gestion du commerce de la drogue, du trafic d'armes, etc. Mais il y en a beaucoup dans le couloir de la mort, qui, bien qu'ils aient commis un crime, ne devraient pas être condamnés à une exécution, car il n'y a pas de proportionnalité entre leur crime et leur peine. »
Les responsables judiciaires du régime iranien ont déclaré à maintes reprises que 90% des exécutions en Iran étaient liées à la drogue.
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