vendredi 14 avril 2017

Iran : sept ans d’incertitude et de manque de soins médicaux pour un prisonnier de conscience

 Le prisonnier de conscience Anwar Khezri est emprisonné depuis 7 ans et souffre de plusieurs maladies, mais les responsables de la prison Rajai Shahr en Iran empêchent son hospitalisation et son traitement.
Torturé en prison et condamné à la peine de mort, il souffre de douleurs sévères à la poitrine et d’asthme. Pendant sa détention dans la prison du ministère des Renseignements d’Urmia, il a été sauvagement tourmenté par ses bourreaux pour lui soutirer des aveux. Les enquêteurs ont utilisé des coups de poing avec des poids en fer de plusieurs kilos et lui ont causé de blessures graves au niveau de la poitrine.

Sous de telles pressions, il a été envoyé à l’hôpital de Rajai Shahr à Karaj. Après les examens, les médecins lui ont diagnostiqué divers traumas et lésions et selon les tests, ont confirmé qu’il avait besoin d’une hospitalisation urgente. Mais c’est à ce moment que ses dossiers médicaux ont mystérieusement disparu en prison.
Une source proche de M. Kherzi a déclaré : « La santé d’Anwar n’est pas au mieux et il a besoin d’un traitement immédiat. » Il a affirmé que le refus d’un traitement médical et la perte de son dossier étaient un « meurtre blanc » de la part des autorités de la prison. La source a ajouté qu’après plusieurs mois, les médecins de la prison ont finalement redemandé à faire les examens pour Anwar. Ceux-ci devraient être faits dans un hôpital en dehors de la prison, mais malgré l’urgence de ces tests, rien n’a été fait pour le moment.
Anwar Kherzi et six autres codétenus emprisonnés depuis le 16 décembre 2009 ont été condamnés pour « agissements contre la sécurité nationale », « propagande contre le système » et « corruption sur Terre » par la branche numéro 28 de la Cour révolutionnaire de Téhéran présidée par le juge Moqaiseh, à la fin du mois de mai 2015.
Le 5 juin 2016, la condamnation à une peine de prison a été officiellement annoncée. Après l’appel de leur avocat, l’affaire a été transférée à la Cour suprême qui a rejeté cette demande l’année dernière.

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