mercredi 10 janvier 2018

#IranProtests: Après 13 jours de mutisme, Khamenei reconnait la poursuite du soulèvement et pointe du doigt l’OMPI

 Soulèvement en Iran - Communiqué n ° 44
Il a déclaré : L'OMPI avait organisé (le soulèvement) depuis des mois, ils ont sélectionné certaines personnes à l'intérieur du pays (…) Ils ont appelé la population à les suive
Après un long mutisme, au treizième jour du soulèvement populaire en Iran, Khamenei a réagi et a reconnu la poursuite du mouvement de révolte. Il a affiché sa crainte de la colère populaire et a indirectement reconnu que la Résistance iranienne et l'OMPI sont l'alternative à son régime.

Le régime et ses médias ont affirmé que Khamenei a pris la parole devant une audience à Qom, alors qu'il s'adressait à un groupe de religieux et des agents sélectionnés. Les slogans scandés par la population à Qom, à l’instar du reste de la population à travers l'Iran, n'a été que « Mort à Khamenei » et « Honte à Khamenei, laisse le pays ».
Khamenei a également déclaré que l'OMPI « était prête depuis des mois ... depuis plusieurs mois ils s’étaient organisés, en allant rencontrer telle ou telle personne, en identifiants des gens à l'intérieur du pays, pour leur demander de les aider, pour qu’ils s’emploient à lancer des appels à la population, lancer le slogan ‘non à la vie chère’. Eh bien, c'est un slogan que tout le monde aime. Ce slogan a pu attirer certaines personnes. Ensuite, ils pouvaient entrer en action pour poursuivre leurs objectifs et entrainer la population avec eux ».
Il a qualifié le soulèvement généralisé dans 131 villes et dans toutes les provinces du pays de « feux d'artifice et diableries d’un petit nombre». Il a toutefois dû reconnaître la poursuite du soulèvement et a déclaré au sujet des manifestants : « Les agents des ennemis n'abandonneront pas. » Ceci alors que Jafari, le commandant des Pasdaran, avait annoncé il y a une semaine que le soulèvement était terminé, et Rohani avait déclaré au président turc que l'agitation prendrait fin en deux jours.
Reconnaissant la situation critique qui prévaut dans le pays, Khamenei a essayé de la présenter comme négligeable. Craignant la colère de la population contre le système corrompu qui a pillé des dizaines de milliards des richesses de la population, il a déclaré : « Les fonds problématiques ou certaines institutions financières problématiques, certains des organes problématiques ont fait des mécontents. Les doléances populaires ou les appels populaires et protestations populaires ont toujours existé dans ce pays, et ils existent également à l’heure actuelle. ... Personne ne s'oppose à cela. Il faut s’en occuper, il faut les écouter et ils apporter des réponses dans la mesure de nos moyens. »
Les mollahs au pouvoir doivent prendre leçon de leurs prédécesseurs et savoir que ces excuses ne régleront rien. La seule option c’est ce que les Iraniens ont scandé de toute leur force : « Honte à toi Khamenei, laisse le pays tranquille » ; autrement, le peuple iranien enverra lui et son pouvoir criminel à la poubelle de l'histoire pour toujours.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 janvier 2018

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