Selon un membre des syndicats des pêcheurs de la province du Golestan, 1400 pêcheurs de la province n’ont pas perçu de salaire depuis cinq mois.
Aman Kalagi-Toumaj a déclaré dans une interview avec l’agence de presse ILNA le 18 février 2018 : « 1400 pêcheurs dans la province du Golestan » dans les ports de « Pareh Turkman » et de « Pareh Kumishtapeh » travaillent pour 21 coopératives. Les pêcheurs d’esturgeons, cependant, n’ont pas été payés ces cinq derniers mois par la société mère. »
Selon le rapport, la société mère met en cause le manque de fonds et de ressources financières pour les salaires impayés.
Comme le souligne un membre du syndicat des pêcheurs de la province du Golestan, les dirigeants de la société de production d’esturgeons affirment déjà depuis des mois que la société n’a pas les moyens de payer les arriérés de salaire des 1400 employés.
Selon Aman Kalagi-Toumaj : « Les pêcheurs d’esturgeons travaillent dans des conditions extrêmement difficiles tout en étant payé d’un salaire minimum qui atteint à peine 110 dollars par mois. »
La saison de la pêche à l’esturgeon commence le 12 octobre de chaque année et se termine le 9 avril de l’année suivante.
Par ailleurs, le 17 février 2018, Gholamreza Talebi, le secrétaire exécutif de la chambre des ouvriers du Golestan, a déclaré que les ouvriers des mines Yurt n’ont pas été payés depuis trois mois.
En mai 2017, quelques jours avant l’élection présidentielle, une explosion et un effondrement dans les mines Yurt ont fait des dizaines de morts chez les mineurs.
M. Talebi a déclaré : « Des ouvriers dans la province du Golestan ne sont payés que 110-130 dollars par mois. Et ils ne peuvent pas se permettre de protester, car ils seraient immédiatement renvoyés. »
Ce n’est pas la première fois que les ouvriers iraniens ne sont pas payés depuis plusieurs mois. Les longues périodes sans salaire se sont transformées en problème majeur en Iran selon certains militants ouvriers.
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