Alireza Rahimi, membre de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Majlis (Parlement d’Iran), a déclaré que plus de 360 personnes avaient été arrêtées lors d'affrontements entre les derviches et la police. (Site Web géré par le YJC - 21 février 2018)
En même temps, le procureur général, Mohammad Jafar Montazeri, a menacé les derviches en disant que « le pouvoir judiciaire s’occupera des émeutiers ».
« Les émeutiers de la rue Pasdaran avaient des racines étrangères et utilisaient les derviches comme couverture », a-t-il ajouté. (Agence de presse officielle Mehr - 21 février 2018)
Selon d'autres rapports, le commandant des forces de la sécurité de l'Etat, Hossein Ashtari, a déclaré qu'ils s’occuperaient de manière décisive de tous ceux qui voulaient mettre en danger la sécurité du pays « quel que soit le nom, la secte ou la croyance » ... Ces perturbateurs de l'ordre et de la sécurité et ces fauteurs de troubles de l'Etat islamique seront, dès que possible, jugés par les tribunaux de la République islamique », a-t-il ajouté. (Agence de presse officielle Fars - 22 février 2018)
Selon les dernières nouvelles, la situation des personnes arrêtées dans la rue Pasdaran à Téhéran est critique. Trente-sept derviches, grièvement blessés et nécessitant des soins médicaux urgents et importants, ont été transférés dans la prison de Fashafuyeh (la prison du Grand Téhéran). (Majzubian Nour - 21 février 2018)
Il a également été rapporté qu'un certain nombre de derviches, identifiés comme s’appelant Valiallah Miresmaieli, Seyyed Ja'far Ahughalandari, Mehdi Nikpay et Ghasem Sepahved, ont été violemment arrêtés dans leurs maisons après que des agents aient brisé les fenêtres de leurs maisons et aient utilisé du gaz poivré sur leurs familles. Nous ignorons où ils se trouvent et comment ils se portent. (Majzubian Nour - 21 février 2018)
Sa'id Soltanpour, qui a été admis à l'hôpital après avoir été blessé par les forces de sécurité, a disparu. Il a été emmené à l'hôpital Resalat par le Dr Rasoul Hoveida. Le Dr Hoveida a été arrêté à son arrivée à l'hôpital et conduit au centre de sécurité de Shapour. (Majzubian Nour - 21 février 2018)
En outre, les rapports des centres de détention de Téhéran indiquent que des femmes derviches détenues sont dans un état critique. Ces femmes ont été identifiées ; il s’agit de Sepideh Moradi, Shokofeh Yadollahi, Nazila Nuri, Shima Entesari, Sima Entesari, Avisha Jalaluddin, Maryam Farsani, Masoumeh Barakouhi et Elham Ahmadi. Elles ont été transférées à la prison de Gharchak, à Varamin, pour rassemblement, atteinte collective à la sécurité du pays, diffusion de propagande contre le régime, participation à des rassemblements illégaux et trouble à l'ordre public. Beaucoup de ces derviches souffrent de fractures de la tête, des pieds et des mains. Selon les rapports, aucune information n'a été publiée sur la santé d’une derviche enceinte, Lili Naebzadeh, ce qui a suscité de nombreuses inquiétudes. (Activistes des droits de l'homme en Iran - 22 février 2018)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire