Le soulèvement en Iran - No. 85
Mercredi 21 février 2018, Téhéran et d'autres villes ont été témoins de manifestations organisées par des éducateurs, des travailleurs, des retraités et des personnes spoliées par des institutions financières du régime iranien, notamment Caspian, Afzal Toos, Arman Vahdat et d'autres.
Une frange importante des manifestants présents en face du Majlis (parlement des mollahs) était constituée par les personnes spoliées qui scandaient des slogans tels que : « Ils utilisent l'islam pour frapper la population » ; « Larijani est juge, il est compagnon de jeu des voleurs » ; « le gouvernement trahit ; le Parlement le soutient » ; « aucune autre nation n'a jamais connu un gouvernement aussi éhonté. »
Les membres spoliés de l'institution d'État Arman Vahdat de différentes villes, en particulier Ahvaz, ont participé au rassemblement.
Les éducateurs à la retraite, qui étaient parmi les manifestants en face du Parlement du régime (Majlis), scandaient : « les moyens de subsistance, la dignité, c'est notre droit inaliénable », « nous ne nous reposerons pas, jusqu' à ce que nous obtenions nos droits », « le prisonnier politique doit être libéré », « l'enseignant emprisonné doit être libéré », « l'enseignant est derrière les barreaux, la salle de classe est vide ». Bien que le salaire minimum fixé par le régime lui-même soit de quatre millions de tomans (800 $), ils sont payés moins d'un million de tomans et ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins fondamentaux et à ceux de leur famille, ont-ils déploré. Les manifestants, parmi lesquels les femmes ont joué un rôle important, avaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « L'unité et l'éveil pour combattre la pauvreté et le chômage », « pain, logement, liberté », « une assurance efficace et un traitement gratuit est notre droit absolu », « les pilleurs des fonds de pension doi
vent dégager », « la lutte contre la corruption et le détournement de fonds assure la protection juridique et sociale des retraités ».
vent dégager », « la lutte contre la corruption et le détournement de fonds assure la protection juridique et sociale des retraités ».
Par ailleurs, les victimes du pillage de Caspian à Racht, Machhad, Parsabad, Ardebil et Abhar ont manifesté pour récupérer leurs dépôts. A Racht, les manifestants ont lancé des balles de peinture contre les vitrines de la branche de Caspian à Golsar, ainsi que des tomates et des œufs.
A Parsabad, Ardebil, des personnes spoliées ont manifesté en face de la branche de l’institution financière Caspian, suivit d’affrontement entre les manifestants et le personnel.
A Machhad, des personnes spoliées ont protesté contre la branche de l’institution Caspian située dans la rue Khayyam. Elles ont scandé : Caspian a volé, le gouvernement a soutenu.
A Islamshahr, les personnes spoliées de l'Institution Asr Novin ont manifesté en face de l'Université Azad pour récupérer leurs dépôts.
Environ 300 travailleurs se sont rassemblés pour protester contre l'irresponsabilité de la sécurité sociale en face de l'ancien bâtiment du Parlement du régime de Téhéran.
Les travailleurs de la compagnie Kisson à Assalouyeh se sont rassemblés pour la troisième journée consécutive afin de protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis cinq mois.
Les ouvriers et les déposants d'Erin Mitsubishi se sont rassemblés devant l'entreprise à Téhéran Ouest pour protester contre le pillage de leurs propriétés.
A Gorgan, des boulangers se sont rassemblés en face d’un des centres de l’organisation de l'industrie et du commerce pour protester contre le manque de sécurité de l'emploi.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 février 2018
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