lundi 26 février 2018

#IranProtestes: Protestations et grèves continuent sans relâche dans les villes iraniennes - vidéos

Le soulèvement en Iran -No. 86

Les 22 et 23 février, les protestations et grèves des ouvriers et autres groupes spoliés par le régime des mollahs et privés de leurs droits fondamentaux, se sont poursuivis dans plusieurs villes iraniennes. Des jeunes ont également exprimé leur rejet du régime corrompu par diverses activités de propagande à travers la ville, notamment avec plusieurs grands portraits de Khamenei brûlés, des pamphlets distribués et des slogans tagués sur les murs.

A Machhad, des milliers de spectateurs d’une rencontre entre les équipes de football de Machhad et d'Ispahan ont scandé: "Nous ne voulons pas de responsable incompétents" (23 février).
À Bandar Abbas, une femme courageuse a déchiré une bannière de Khamenei devant le palais de justice (23 février).
A Machhad, de jeunes courageux ont brûlé une bannière Khamenei dans une place du centre-ville (22 février).
A Arak, des funérailles avec un vif accent de protestation ont été organisées par sa famille au 40ème jour du décès de Seyyed Shahab Abtahizadeh, arrêté lors du soulèvement de janvier à Arak et mort sous la torture (23 février).
À l'occasion du 40e jour du décès de Saro Ghahremani, un jeune courageux arrêté lors du soulèvement de janvier et décédé sous la torture, une cérémonie de commémoration a été organisée à Sanandaj. Les agents répressifs du régime ont exercé beaucoup de pression sur sa famille pour ne pas l’organiser, dans la crainte de protestations contre le régime. Mais la célébration a bien été tenue et des slogans contre le régime ont été scandés par les participants (22 février).
Les sidérurgistes d'Ahvaz, en grève depuis cinq jours, ont participé à la prière du vendredi de la ville et ont scandé : "Un détournement de fonds en moins et notre problème sera résolu". Ils portaient des banderoles affirmant: "il faut enlever les racines de l'oppression; on perd patience pour les promesses non tenues; le salaire minimum pour les travailleurs est sous le seuil de pauvreté" (23 février).
A l'aéroport Mehrabad de Téhéran, les voyageurs ont protesté contre le retard de six heures dans l'atterrissage d'un avion de ligne Asseman. La semaine dernière, 66 passagers et membres d'équipage de cette compagnie aérienne sont décédés après l’écrasement d’un d'avion (23 février).
Les ouvriers de l’usine de canne à sucre de Haft-Tapeh ont protesté contre le retour des cadres répressifs du régime. Les travailleurs des autres départements de l'usine ont également cessé de travailler en raison du non-paiement de leurs salaires pour le mois de décembre (22 février).
A Khorramabad, les travailleurs de la Sadr Steel Company se sont rassemblés devant le gouvernorat pour protester contre le non-paiement de leurs salaires (22 février).
La grève des travailleurs de l’usine Kission à Assaluyeh s'est poursuivie pour la quatrième journée consécutive en raison du non-paiement de leurs salaires depuis six mois (22 février).
Un groupe de travailleurs de la Compagnie d'autobus de Téhéran et des banlieues se rassemblent depuis quinze jours pour protester contre un retard de cinq ans dans la livraison des logements coopératifs (22 février).
A Dehloran (province du Kurdistan), les derviches Ghaderi ont défilé en faveur des derviches Gonabadi à Téhéran pour protester contre la répression brutale et leurs arrestations massives par les forces répressives la semaine dans la capitale (22 février).
A Kerman, un groupe de personnes pillées par l’institution financière Caspienne a protesté devant la succursale de Khajavi et exigé le remboursement de leurs argents volés (22 février).
A Karaj, des personnes spoliées par l'institution financière Alborz Neshan, affiliée au ministère de l'Agriculture, ont organisé une manifestation de protestation contre le pillage de leurs avoirs (22 février).
Le tagage de slogans sur les murs et la distribution de pamphlets contre le régime se poursuivent dans diverses villes iraniennes. A Karaj, on pouvait lire le slogan suivant : "Khamenei! la fin de ton règne est arrivé!" A Téhéran, on pouvait lire : "L’année 2018 sera celle du renversement du régime islamiste" et "Nous allons sortir l'Iran des griffes des mollahs".
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 février 2018

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