Le soulèvement en Iran - No. 84
Du lundi 19 février au soir, jusqu' à tôt le matin du 20 février, les forces répressives, dans plusieurs agressions brutales, ont battu et blessé un grand nombre de derviches qui avaient organisé une manifestation de protestation au Golestan 7 (Golestan Haftom) et dans les rues environnantes à Téhéran. Un grand nombre de personnes ont été arrêtées et transférées dans des lieux inconnus.
Le porte-parole de la police chargée de la répression a informé que 300 manifestants avaient été arrêtés. Le nombre réel de personnes arrêtées est encore plus élevé.
Condamnant les attaques contre les manifestants et les arrestations massives et arbitraires, la Résistance iranienne appelle le Secrétaire général et le Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats membres, l'Union européenne et ses pays membres, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme et le Conseil des droits de l'homme, ainsi que d'autres organisations internationales de défense des droits de l'homme, à prendre d'urgence des mesures pour la libération des détenus de la nuit dernière et de tous les prisonniers du soulèvement.
Au moins 8 000 personnes ont été arrêtées en deux semaines en janvier, dont la plupart étaient des jeunes de moins de 25 ans. Au moins 12 d'entre eux ont été martyrisés sous la torture.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2018
Le 20 février 2018
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