La mère du prisonnier politique, Nader Afshare, 26 ans, arrêté le 1er février, déclare qu'il a entamé une grève dans la prison Evine de Téhéran, en Iran, depuis le 4 février.
Elle a vu son fils le 8 février et demande maintenant à tout le monde d'être la voix de son fils. Il n'a rien fait de mal et a été arrêté pour ses activités en faveur des droits humains. L'activiste des droits humains Nader Afshari a été accusé d '« d’atteinte à la sécurité nationale». Il était actuellement détenu dans le quartier 209.
Le régime iranien a commencé à arrêter des défenseurs des droits humains renommés depuis le 1er janvier 2018, dans le cadre de la dernière phase d'une longue procédure de répression contre toute forme d'activisme pacifique dans le pays.
Amnesty International a soulevé de vives inquiétudes concernant les « arrestations coordonnées » de militants iraniens qui ont débuté avec l'arrestation de Shima Babaei et de son mari Dariush Zand, Saïd Eghbali, Leila Farjami, Mahmoud Masoumi et Behnam Mousivand.
Voici un extrait de la déclaration : « Ces arrestations ne sont que le dernier épisode d'une longue période de répression contre toute forme de travail en faveur des droits de l'homme en Iran, visant à anéantir les droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique dans le pays. Nous exhortons les autorités iraniennes à cesser cette offensive contre les défenseurs des droits de l'homme et à leur permettre de travailler dans un environnement sûr sans crainte de représailles ».
Notamment, des dizaines d'étudiants universitaires et de jeunes défenseurs des droits humains ont déjà été arrêtés et privés de liberté.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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