En Iran, le prisonnier politique, Ramin Hossein Panahi, reste privé de toute visite. Le 18 février, les autorités ont même empêché sa mère de le voir.
Son avocat affirme que l'interdiction imposée à ce condamné à mort est illégale et considérée comme une torture pour un prisonnier politique.
« Le tribunal a annoncé qu'il avait été privé de visites au terme de l’audience du tribunal sans indiquer la raison. C'est une violation des droits de mon client et un exemple de torture contre mon client », a déclaré Hossein Ahmadi Niaz. « Malheureusement, le processus d’audience d'une affaire devant la cour suprême est confidentiel et après que je me sois adressé à la cour, je n'ai pas eu accès à l'affaire en raison de la confidentialité du dossier », a-t-il ajouté.
Ramin Hossein Panahi, 22 ans, membre du groupe d'opposition Komala, a été arrêté le 23 juin 2017 après avoir participé à des affrontements avec les pasdarans dans le quartier de Shalman, à Sanandaj, dans la province du Kurdistan. Lors de son arrestation, on a ouvert le feu sur lui et il a reçu trois balles dans le corps. Ramin Hossein Panahi a été accusé de « propagande contre le régime » et de « coopération » avec des groupes kurdes anti-régime et il a récemment été condamné à mort.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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