Le soulèvement en Iran - No. 92
Le jeudi 1er mars, à la veille du Nouvel An iranien (Nowrouz), les salariés du Groupe sidérurgique national d’Ahwaz se sont rassemblés devant le gouvernorat de la ville pour le dixième jour de leur grève. Ils demandent leur salaire retardé depuis trois mois, leur prime d'assurance et leur prime de fin d'année. Ils sont privés de services médicaux parce qu'ils n'ont pas reçu leurs primes d'assurance.
Les ouvriers ont scandé « Mort à l'oppresseur » et portaient des pancartes sur lesquelles étaient écrites : « Qui est responsable de la crise dans le groupe national Ahwaz Steel Group? » Incapables de subvenir à leurs besoins essentiels, ils ont dépeint la situation difficile de leur vie avec la pose d'une nappe de table vide dans la rue.
Le propriétaire d'Ahwaz Steel, qui est un grand prédateur financier affilié au régime, s'abstient de payer les salaires des travailleurs sous divers prétextes. Ahwaz Steel a été privatisée et cédée à des éléments proches du régime des mollahs en 2009, et deux ans plus tard, elle a été cédée à la Banque Melli suite à un détournement massif de 3 milliards de tomans. Après avoir empoché 400 millions de tomans de la propriété de l'entreprise en mars 2017, la Banque Melli l'a vendue aux enchères à bas prix. Les malversations astronomiques et les politiques économiques catastrophiques du régime ont stoppé la production du Groupe sidérurgique national, ce qui a entraîné les privations et le chômage de ses salariés.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er mars 2018
Le 1er mars 2018
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