samedi 14 juillet 2018

#Iranprotests; Détention et répression des femmes en Iran


Roya Saghiri Mehrnaz Haqiqi La détention et la répression des femmes en Iran se poursuivent sous prétexte de prétendues activités anti-régime et d'opposition au voile obligatoire, et de lourdes peines sont prononcées contre les femmes.
 Roya Saghiri, étudiante à l'université de Tabriz, a été condamnée à 23 mois de prison. Elle a été arrêtée lors des manifestations nationales, l'hiver dernier. Sa condamnation prononcée par la 2e chambre du tribunal révolutionnaire de Tabriz a été confirmée par la cour de révision.

Le tribunal a accusé cette militante civile de « propagande contre le régime » et d '« insulte envers le dirigeant ».
Dans un autre développement lié à la détention et à la répression des femmes en Iran, Mme Mehrnaz Haghighi a été assignée en justice. Le médecin de Bandar Abbas (dans le sud de l'Iran) âgé de 49 ans va être jugé le 22 juillet de cette année. Elle a été privée d'accès à un avocat pendant sa détention. Bien qu'elle soit actuellement représentée par un avocat et que la date de son procès approche, le tribunal n'a pas autorisé son avocat à examiner son dossier.
Mme Haghighi a été arrêtée par des agents des services du renseignements, le 19 février 2017, à sa résidence. Elle a été emprisonnée au poste de police de Bandar Abbas et à la prison d'Evine à Téhéran pendant plus de trois mois. Elle a été libérée sous caution, le 27 mai 2017.
Après avoir été blanchi des premières accusations, telles que « diffusion de mensonges », « outrage au Guide et « actes portant atteinte à la sécurité nationale », le Procureur de Bandar Abbas l'informe de deux nouvelles accusations : « appartenance à l'opposition OMPI » et « publicité contre le régime en faveur des groupes dissidents ».
Mehrnaz Haghighi a nié être membre de l'OMPI. Elle a été arrêtée dans les années 1980 dans sa maison par les pasdarans, à l'âge de 12 ans, accusée d'être une militante de l'OMPI, et elle a été libérée après un certain temps à cause de son jeune âge.
À partir de 2009, elle a rendu visite aux familles des prisonniers politiques et a collecté des dons pour eux. La dernière fois qu'elle a été arrêtée, c'était lors de la collecte de cadeaux du Nouvel An pour les enfants qui travaillent à Bandar Abbas.
Source : CNRI, Comité des femmes

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