Le groupe de défense des droits de l'homme a publié un communiqué mercredi soir, affirmant que cet acte brutal de châtiment corporel violait le droit international ainsi que les conventions internationales sur les droits civils et les droits de l'enfant.
L’homme, identifié seulement comme M.R., a reçu publiquement 80 coups de fouets sur la place Niazmand, à Cachemar, dans la province de Razavi Khorasan, mardi, pour le crime qu'il aurait commis il y a dix ans alors qu'il était adolescent.
Amnesty a joint une image à son communiqué, montrant un jeune homme attaché à un arbre, fouetté par un homme masqué, sous le regard de la population. L’organisation n'a pas pu vérifier l'image de manière indépendante, mais a confirmé qu'elle provenait de la couverture médiatique iranienne de l'incident.
Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International, a déclaré : « Les circonstances de cette affaire sont absolument choquantes, représentant un autre exemple horrible des priorités déformées des autorités iraniennes. Personne, quel que soit son âge, ne devrait subir la flagellation ; un enfant a été poursuivi pour avoir consommé de l'alcool et condamné à 80 incroyables coups de fouet. »
Il a ajouté : « Le recours fréquent des autorités iraniennes aux châtiments corporels, notamment sur les enfants, démontre un mépris choquant pour les valeurs humaines fondamentales. Elles devraient abolir immédiatement toutes ces formes de châtiment qui, en Iran, incluent l’amputation, l’aveuglement ainsi que la flagellation… Il est tout simplement inacceptable que les autorités iraniennes continuent de permettre de tels châtiments et de les mettre sur le compte de la protection de la morale religieuse. »
Il a continué en soulignant que ces actions du Régime sont illégales en vertu du droit international, car l'Iran a signé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui interdit la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.
Amnesty a déclaré que cet acte met en lumière la cruauté du système judiciaire iranien. Rien qu'en 2018, le régime des mollahs a appliqué diverses autres peines cruelles, notamment l'amputation de la main d'un homme pour vol.
Il y a plus de 100 « crimes » qui sont punis par la flagellation en vertu de la loi iranienne, notamment le vol, le vandalisme, la diffamation, l'adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés, la « violation de la morale publique » et les relations homosexuelles.
Compte tenu de cette horrible violation des droits de l'homme, tous les pays devraient couper les liens avec Téhéran et subordonner les relations à l’amélioration des droits de l'homme.
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