Le prisonnier politique kurde Ramin Hossein Panahi court le risque d'une exécution imminente, en Iran, a constaté Hossein Ahmadi Niaz, l'avocat du prisonnier politique sur son compte Facebook.
Il a dit que le frère de Ramin, Anvar Hossein Panahi, lui avait dit que leurs parents avaient été emmenés en prison lundi pour rendre visite à Ramin malgré le fait qu'il était privé de toute visite. Cela pourrait être le signe que son exécution est imminente et elle pourrait avoir lieu dans quelques jours.
Une source qui cherche à garder l'anonymat a déclaré : « Une réunion a eu lieu sur l'exécution de Ramin Hussein Panahi au bureau du procureur à Sanandaj, au cours de laquelle ils ont finalement décidé de mettre en œuvre le verdict et cela sera bientôt effectué.
A partir de mardi, Haydari, le directeur de la prison centrale de Sanandaj, où est détenu le prisonnier politique, a placé l'établissement en état d'alerte maximale pendant 48 heures et annulé les congès de toutes les unités de sécurité, ont indiqué des sources.
Ramin Hossein Panahi, 24 ans, a été condamné à mort en janvier pour « avoir pris les armes contre l'Etat ».
Ramin Hossein Panahi, 24 ans, a été condamné à mort en janvier pour « avoir pris les armes contre l'Etat ».
Son exécution était prévue pour le 3 mai et il a été transféré en isolement en vue de sa préparation. Cependant, les autorités lui ont accordé un sursis à l'exécution, le sortant du couloir de la mort après l’intensification de la campagne des activistes iraniens et internationaux dans les médias sociaux pour obtenir l'annulation de sa condamnation à mort. Mais beaucoup de militants ont dit qu'ils craignaient que l'Iran ne retarde une exécution avant le mois sacré du Ramadan, qui s'est terminé à la mi-juin.
Des experts des droits de l'homme de l'ONU ont récemment lancé un nouvel appel à l'Iran pour que la condamnation à mort de Ramin Hossein Panahi soit annulée.
Les experts de l'ONU ont déclaré que de nombreux problèmes juridiques se posaient concernant la manière dont l’affaire avait été traitée, notamment au sujet d’informations selon lesquelles M. Panahi avait été torturé, privé d'avocat ou de soins médicaux et qu'il avait été détenu au secret.
Les experts ont également souligné qu'ils craignaient que les accusations portées contre M. Panahi ne soient pas conformes aux normes internationales, qui précisent que la peine de mort doit être limitée aux cas de meurtres intentionnels.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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