Cela a été affirmé par Aziz Sarani, membre du Conseil municipal de Zabol et représentant de la province du Sistan-Balouchistan au Conseil Suprême des provinces.
Révélant l'extrême pauvreté et les privations de la ville, il a déclaré qu'en raison du manque de ressources et des préjugés religieux, les jeunes filles de Zabol « se marient dès 14 ou 15 ans, et dans certains villages, nous assistaons à des mariages de petites filles de 9 ans ».
Source : Agence de presse officielle, ROKNA - 4 juillet 2018
Sarani a également noté le problème des graves tempêtes de sable dans la région qui créent de nombreux problèmes aux habitants, notamment aux jeunes filles à Zabol. Il a déclaré : « Près de 20 années consécutives de sécheresse ont plongé la région dans une crise à cause des tempêtes de sable... La majorité des habitants de la région souffrent de maladies respiratoires, de tuberculose et d'essoufflements graves ».
Par ailleurs, il a ajouté : « Les gens avaient l'habitude de cultiver les terres mais ce n'est plus possible avec de telles sécheresses. Depuis 2017, les habitants ont perdu toutes leurs sources de revenus et n'ont plus d'autre source de revenu que l'aide gouvernementale ».
« Si vous marchez dans les rues, la nuit et dans les ruines à la périphérie des cimetières, vous apercevrez des gens qui dorment dans des boîtes en carton et des toxicomanes, parmi lesquels il y a des femmes, des enfants et des petites filles ».
Aziz Sarani a également souligné le problème de la grave malnutrition chez les enfants, y compris les jeunes filles de Zabol, ajoutant : « Nous sommes confrontés à un grave problème de malnutrition : nous voyons que certains étudiants arrivent à l'école sans avoir pris de petit-déjeuner. Et jusqu’à midi, quand l'école est fermée, ils n'ont rien à manger. Il faut avouer que les conditions sont horribles ».
Sarani a rappelé que la sécheresse et la crise de l'eau sont les plus graves au Balouchistan et à Chabahar. Il a ajouté : « Les habitants de ces zones utilisent l'eau des hootaks (un étang ouvert généralement utilisé par les animaux et les humains). L'eau de ces hootaks est très largement contaminée. Nous avons récemment appris que l'un des villageois qui avait consommé l'eau de ces hootaks, avait une sangsue dans la gorge. Les médecins ont dû l’opérer pour lui enlever la sangsue.
Source : CNRI, comité des femmes
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