Dans la soirée du samedi 7 juillet, la population de Borazjan (province de Buchehr au sud de l’Iran) ont manifesté contre la pénurie d'eau potable pendant quatre jours et la négligence des autorités corrompues du régime concernant la situation désastreuse des ressources hydriques de la ville.
La manifestation sur la place de l'hôpital s'est poursuivie jusqu'aux dernières heures de la soirée. Les manifestants ont scandé : Mort au dictateur ; l'ennemi est ici, ils mentent en disant que ce sont les Etats-Unis ; lâchez la Syrie, pensez à nous ; Nous ne voulons pas d'un gouvernement incompétent ; N'ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ; Ni Gaza, ni Liban, ma vie est pour l'Iran ; Avec moins de malversations, nos problèmes seraient résolus ; Nous mourrons, mais ne tolérons pas l'humiliation.
Avec leurs promesses creuses, les autorités ont tenté de disperser les manifestants et apaiser leur colère. Mais ils les ont hué et scandé : « c'est un mensonge, c'est un mensonge ». Le représentant de Khamenei et l'imam de la prière du vendredi ont fui les lieux par crainte d’une révolte.
En raison des politiques dévastatrices des mollahs, beaucoup de villes iraniennes vivent des conditions extrêmes durant la période estivale. La semaine dernière, Khorramshahr et d'autres villes du Khouzistan ont été témoins de larges manifestations contre le manque d'eau.
Selon Shahin Pakrooh, un responsable de la société d'ingénierie de l'eau et des eaux usées, « 334 villes sont confrontées à une pénurie d'eau cet été, dont 107 villes sont dans le rouge. On s'attend à ce que les provinces d'Ispahan, Kerman, Fars, Khorasan et Sistan-Baluchestan soient confrontées à une crise plus grave que d’habitude » (agence de presse Tasnim, 24 avril).
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 juillet 2018
Le 8 juillet 2018
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