Le 28 juin, les bazars des orfèvres, Sabzeh Meydan, des cordonniers, des magasins de tissus, des ferrailleurs (Shad Abad), Soltani, des vendeurs de pièces détachées, des commerçants de la rue Amini, des verriers de la place Shoosh et des commerçants du carrefour Sirous ont poursuivi leur grève pour le cinquième jour, refusant d'ouvrir leurs magasins.
Jeudi matin, Hossein Ashtari, le chef de la police, s'est rendu au Bazar pour empêcher la propagation du mouvement de protestation et des mesures de sécurité sévères ont été prises sur les avenues Jomhouri et Laleh Zar et au carrefour Sirous. Il y a un grand nombre d’agents en civil et de gardes anti-émeute et plusieurs groupes de forces répressives sont mobilisé autour du Bazar. Ils sont sur pied d’alerte rouge et filment les lieux et les personnes.
La grève se poursuit alors que les gardes anti-émeutes, les agents en civil et d'autres forces répressives ont tenté d'empêcher la poursuite de la grève et des manifestations en saccageant et mettant le feu aux bien et propriétés des commerçants, en tabassant les jeunes et en arrêtant un grand nombre de manifestants.
Sadegh Larijani, chef du pouvoir judiciaire, et Jafari Dolatabadi, procureur de Téhéran, ont menacé les auteurs des "émeutes" de Téhéran et des "perturbateurs du système économique" d'une réaction « ferme » et « la pendaison ».
Mardi et mercredi, des centaines de parents de manifestants arrêtés se sont rassemblés devant la prison d'Evine pour exiger la libération de leurs enfants et proches. Les autorités nient perfidement la présence de ces personnes dans les prisons et refusent de répondre.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 juin 2018
Le 28 juin 2018
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