Le Fatah a nié que la Palestine avait reçu des fonds du régime iranien, même s’ils ont soutenu la révolution contre le Chah qui a permis aux mollahs de prendre le pouvoir.
Dans une déclaration, le porte-parole officiel du Fatah, Oussama al-Qawasimi, a affirmé : « L’Iran n’a jamais rien donné aux Palestiniens, même si le Fatah et l’Organisation de Libération des Palestiniens ont soutenu la révolution iranienne en 1979. Nous n’avons jamais entendu parler de Téhéran soutenant la construction d’une école, d’une université ou d’un hôpital. Nous n’avons jamais vu de projet de développement. »
Il a ensuite expliqué que le soutien du régime iranien au groupe terroriste du Hamas ne traduisait pas un soutien réel aux Palestiniens. Mais Qawasimi a exprimé le « respect et l’appréciation » du Fatah et des Palestiniens pour les Iraniens « qui soutiennent les droits des Palestiniens. »
Le Fatah et l’autorité palestinienne (AP) ont depuis longtemps rejeté le soutien iranien aux factions palestiniennes, affirmant que l’objectif des mollahs était de créer des divisions.
Le soutien du régime au Hamas a créé des tensions majeures entre l’AP et l’Iran par le passé. En mars 2009, Abbas a demandé à l’Iran d’arrêter de s’ingérer dans les affaires palestiniennes et de se concentrer sur les problèmes iraniens.
Le soulèvement iranien
Depuis le début du soulèvement national qui a commencé en décembre 2017, les Iraniens descendent dans les rues pour protester contre les mollahs et demander un changement de régime.
La semaine dernière, les commerçants de Téhéran ont fermé leur boutique et ont manifesté pour protester contre la situation détestable de l’économie qui a été causée par la mauvaise gestion du régime et sa corruption.
Les manifestations, qui ont été filmées et diffusées sur les réseaux sociaux, montrent des manifestants qui scandent : « quittez la Syrie et pensez à nous », « nous ne voulons plus de mollahs » et « mort au dictateur. »
Ils ont également critiqué les mollahs pour avoir fourni un soutien au Hamas palestinien, au mouvement djihad islamique, au Hezbollah libanais, aux milices houtites yéménites, aux groupes chiites irakiens et au régime syrien.
Les Iraniens sont clairs, le régime doit tomber et être remplacé par un gouvernement démocratique, pluraliste et laïque.
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