Les experts affirment qu’il faut faire plus pour contrer le financement du terrorisme par le régime iranien, notamment depuis que les pays du Golfe sont inquiets à propos du sort et de l’échec de l’accord sur le nucléaire.
De nombreux pays du Moyen-Orient sont préoccupés par l’accord sur le nucléaire, aussi connu sous le nom d’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, qui a échoué à poser des restrictions sur les dépenses des flux de liquidités en Iran. Ceux-ci sont dépensés pour financer les groupes terroristes. Début 2018, le gouvernement américain a découvert que 1,7 milliard de dollars qui avaient été versés à l’Iran à la suite de l’accord, avaient servi au Hezbollah libanais et aux houtis yéménites, deux groupes désignés comme terroristes par les États-Unis.
Le conseiller politique américain Ali Khedery, responsable américain qui a servi le plus longtemps en Irak, a déclaré que l’accord était voué à l’échec, car il ne prenait en compte aucun aspect du comportement néfaste du régime iranien.
Il a déclaré : « L’accord sur le nucléaire était voué à l’échec concernant sa lutte contre les activités terroristes de l’Iran dans le monde et la région, car il n’était pas question de ces aspects. Seul son programme nucléaire est en cause et seulement sous un angle de vision restreint, car les Iraniens ont été capables de négocier des dispositions de temporisation. C’est-à-dire des mesures qui expirent après quelques années. »
Khedery a expliqué que les États-Unis avaient besoin d’une stratégie globale dans le dossier iranien plutôt que de se reposer uniquement sur des sanctions. Il a affirmé qu’il fallait s’occuper non seulement de son comportement qui affecte l’occident, mais aussi du terrorisme contre ses propres citoyens et de son soutien aux groupes tels qu’Al Qaïda.
Miles Pomper, un membre du centre James Martin pour l’étude de non-prolifération à Washington, a déclaré que les sanctions qui affectent largement l’économie ou interfèrent avec les transferts vers les groupes terroristes seront nécessaires.
Il a affirmé : « Une chose particulièrement importante est de restreindre le rôle de l’Iran en Syrie étant donné le potentiel de confrontation dans cette zone. »
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