Le dimanche 12 août 2018, l’audience d’Hamidreza Amini, administrateur d’une chaîne de Telegram, devant la branche 9 du tribunal pénal de Téhéran présidée par le juge Kashkuli, a eu lieu.
M. Amini a été accusé d'avoir « insulté le prophète » et de « blasphème ».
L'avocat de M. Amini, Mohammad Hossein Aghasi, a confirmé cette information et a annoncé qu'il prévoyait l'abandon de l'accusation « d'insulte du prophète » et que les conclusions du procès devraient être annoncées dans les prochains jours.
Le 11 juin 2018, l’audience devant le tribunal de l’affaire d’Hamidreza Amini pour enquêter sur « les insultes proférées contre le Guide suprême et d’autres hauts responsables iraniens » a été reportée par la 15ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Salavati. L'audience aurait été reportée sur la base de l'article 48 du code pénal iranien et donnerait à M. Amini le temps de choisir un avocat commis d'office.
Une source informée avait déclaré en juin : « Lors de l'audience, Hamidreza Amini a déclaré qu'il ne répondrait à aucune question sans la présence de son avocat, Mohammad Hossein Aghasi. Le juge Salavati a répondu que le nom de son avocat ne figurait pas sur la liste des 20 avocats de la défense nommés par le tribunal. En conséquence, M. Aghasi n'a pas été autorisé à assister à l'audience. Son procès a été retardé jusqu'à la nomination d'un avocat ».
Le 30 mai 2018, Hamidreza Amini aurait été condamné par la 57ème chambre d'un nouveau tribunal spécialisé dans les crimes médiatiques à payer une amende d'environ 3500 euros pour publication de mensonges (contre des autorités, organisations gouvernementales et institutions), dans le but de troubler l'opinion publique.
Hamidreza Amini est détenu en prison depuis décembre 2017 pour « diffusion de mensonges », « blasphème » et « insulte proférées contre les autorités de la République islamique ». Il a été arrêté par les forces de sécurité, le 2 décembre 2017 et transféré en isolement dans le quartier 2A de la prison d'Evine, un quartier de la prison qui est contrôlée par les pasdarans.
Source : les droits de l’homme en Iran
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