Ramin Hossein Panahi, un Kurde condamné à mort en Iran, a entamé une grève de la faim et a cousu ses lèvres, dimanche soir.
Amjad Hossein Panahi, le frère du prisonnier politique kurde, a déclaré que d’autres détenus emprisonnés dans le même service que Ramin avaient dit à la famille qu’il avait été blessé lors de son transfert en isolement et quand on l’avait sorti de la prison, probablement pour l’hôpital. Il a suggéré que le militant emprisonné pourrait avoir été « brutalisé » par des gardiens de prison ou d’autres détenus, ou qu’il aurait pu résister à son déplacement qui aurait pu conduire les gardiens à recourir à une force excessive.
« Nous pensons qu'il est peut-être dans l'un des hôpitaux de Téhéran, mais pour le moment nous ignorons ce qui lui est arrivé et s’il a été pendu ou non ».
Panahi a été arrêté en juin dernier et condamné à mort en janvier 2018 par la 1ère chambre du tribunal révolutionnaire de Sanandaj pour son appartenance présumée au groupe nationaliste kurde interdit, Komala. Il a également été accusé d'avoir pointé une arme contre les pasdarans. Panahi a insisté sur le fait qu’il n’avait participé à aucune action armée et n’a pas non plus pris les armes.
La Cour suprême d’Iran a confirmé la peine en avril et son exécution était prévue pour le 3 mai, mais elle a été reportée après le tollé international des Nations Unies et des organisations de défense des droits humains. La demande introduite par Panahi pour un réexamen de l'affaire a ensuite été rejetée par la Cour suprême iranienne, le laissant en danger d’une exécution imminente.
Ramin Hossein Panahi a été transféré à des centaines de kilomètres de la prison Rajai Chahr, à Karaj, à l’ouest de Téhéran, pour des raisons inconnues, le 14 août. Nous craignons qu’il soit bientôt exécuté.
Source : Les Droits de l’homme en Iran
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