L’entreprise française d’énergie Total a confirmé qu’elle se retirait d’un projet d’une valeur de plusieurs milliards de dollars pour développer les exploitations de gaz de sud de Pars en Iran. L’entreprise n’a pas réussi à obtenir de dispense de sanctions de la part des États-Unis.
Lundi, l’entreprise a déclaré : « Total a notifié aux autorités iraniennes qu’elle se retirait du contrat à la suite de la date butoir de 60 jours pour obtenir une dispense potentielle de la part des autorités américaines. Malgré le soutien des autorités françaises et européennes, une telle dispense n’aurait pas pu être obtenue. »
Lundi, l’entreprise a déclaré : « Total a notifié aux autorités iraniennes qu’elle se retirait du contrat à la suite de la date butoir de 60 jours pour obtenir une dispense potentielle de la part des autorités américaines. Malgré le soutien des autorités françaises et européennes, une telle dispense n’aurait pas pu être obtenue. »
Toute entreprise qui refuse de se retirer du marché iranien avant la date butoir fixée par les États-Unis sera retirée des marchés financiers américains. Comme Total détient 10 milliards de dollars de capital en actifs américains et dépend largement du système bancaire américain, le géant de l’énergie n’aurait jamais pris de risque.
L’accord de 4,8 milliards de dollars, signé en juillet 2017 était un accord avec la China National Petroleum Coporation (CNPC) et l’entreprise iranienne Petropars. Téhéran a déclaré que le projet serait mené à bien sans Total, mais de nombreux experts en doutent, affirmant que l’Iran n’a ni les moyens ni la technologie pour mener ce projet à bien.
D’autres retraits du marché iranien
Bien entendu, Total n’est pas la seule entreprise européenne à quitter le marché iranien à cause des sanctions américaines. De nombreuses entreprises européennes quittent le pays, malgré les tentatives de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne pour garder leurs entreprises en Iran.
L’opérateur de télécommunications allemand Deutsche Telekom a annoncé récemment qu’il mettait un terme à ses opérations en Iran « étant donné la situation des relations avec l’Iran dans le monde. »
L’entreprise aurait pris cette décision pour éviter tout conflit futur concernant la fusion proposée entre Deutsche Telekom et la filiale américaine T-Mobile et l’entreprise américaine Sprint.
Il faut noter que les entreprises qui se retirent d’Iran ne font pas seulement ce qu’il faut pour leur marge de profit, mais elles le font aussi pour les Iraniens. Les mollahs ont pu bénéficer de l’accord sur le nucléaire, qui n’ont pas profité aux Iraniens. Les entreprises qui se retirent d’Iran mettent la pression sur les mollahs et augmentent les chances de voir un changement de régime par et pour les Iraniens.
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