Soulèvement en Iran - N° 27
Le conseiller de Rohani compare le soulèvement national à l'Opération Lumière Eternelle de l'OMPI en 1988
et menace les manifestants d'une répression violente comme 1988
et menace les manifestants d'une répression violente comme 1988
Hesameddin Ashena, chef du bureau des évaluations stratégiques, conseiller de Hassan Rohani et ancien vice-ministre du sinistre ministère du Renseignement et de la Sécurité (Vevak), a qualifié ce soulèvement national de « deuxième opération Lumière éternelle ». « Ils pensaient avoir commencé l'Opération Lumière Éternelle No. 2 », mais « en réalité, c'est l'opération Mersad n°2 qui a commencé ».
Ainsi, d'une part, Ashena a manifesté la peur du régime d'être renversé par le soulèvement et, d'autre part, il a menacé la population de répression violente, comme ce qu'avait fait ce régime meurtrier en 1988 dans la province de Kermanchah, avec des arrestations massives et arbitraires, des tirs à vue dans la foule et des exécutions publiques de masse.
Au cours de l'Opération éternelle en juillet 1998, l'Armée de libération nationale iranienne a avancé sur 170 km à l’intérieur de l’Iran jusqu'aux portes de Kermanchah et libéré de grandes parties du pays.
Le mollah criminel Ali Razini, un haut responsable judiciaire, a déclaré dans une interview datée du 29 juillet 2019, que sur la base de la fatwa de Khomeiny, les membres des Moudjahidine du peuple (OMPI) capturés pendant l'opération Lumière éternelle avaient été jugés dans des « cours martiales » sur le terrain. « Ils avaient été jugés dans les zones de guerre et sanctionnés là-bas (...) Il n'y avait aucune procédure. Parfois, le procès durait une heure ou moins (...) Trois personnes ont été condamnées à mort (...) Il y avait un bâtiment à moitié construit dans une jonction en T de la ville d'Islamabad. Nous avons dit que nous irions exécuter le verdict là-bas (...) ils ont été pendus. »
Hesameddin Ashena est l'un des responsables de la sécurité du régime clérical et le gendre de Ghorbanali Dorri-Najjafabadi, un ancien ministre du Renseignement. Il a joué un rôle clé dans le Tribunal spécial du clergé pour réprimer les religieux et les séminaristes dissidents. Il représente également Rohani au Conseil de surveillance de la radio et de la télévision d'Etat.
Le quotidien Kayhan, porte-parole du Guide suprême du régime, Ali Khamenei, a écrit : « Les organes judiciaires pensent que l'exécution par pendaison pour les meneurs des récentes émeutes est une chose certaine. »
Ashena est le même meurtrier qui a posté un tweet codé le 19 juin 2018, dans lequel il menaçait de meurtre la Résistance iranienne et Mme Maryam Radjavi. « Ceux qui pensent à un été chaud ne devraient pas oublier l'Histoire de Midi. » L'Histoire de Midi est le nom d'un film que les pasdarans ont produit sur les événements du 8 février 1982, au cours desquels la première épouse de M. Radjavi, Achraf Radjavi, et le commandant en second de l’OMPI, Moussa Khiabani, ont été tués. Le 20 juin 2018, la presse écrite et en ligne du régime avaient qualifié le tweet d'Ashena de « code pour déclencher une opération » et de « code de sécurité que tout le monde ne peut déchiffrer ».
Comme il est apparu par la suite, le tweet faisait référence à un complot terroriste majeur qui devait être mené dix jours plus tard, le 30 juin 2018, contre le Rassemblement pour un Iran libre à Villepinte, près de Paris, dont Mme Radjavi était l'oratrice principale. La dictature religieuse en Iran avait prévu de faire sauter le rassemblement et de massacrer des centaines de personnes. Le complot a été découvert et déjoué à la dernière minute et quatre terroristes, dont un diplomate du régime, ont été arrêtés et sont en prison dans l’attente de leur procès.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 novembre 2019
Le 22 novembre 2019
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