Par Hamideh Taati
Le Comité britannique pour la liberté de l’Iran (BCFIF) a fermement condamné le régime iranien pour sa répression massive des manifestations en cours en Iran.
Dans une déclaration faite au nom de la BCFIF le 26 novembre 2019, le professeur Alton de Liverpool, a déclaré: "Nous condamnons les autorités iraniennes pour la fermeture presque complète d'Internet pendant plus d'une semaine, coupant le pays tout entier du monde extérieur et ouvrant la voie pour les organes de sécurité et des Gardiens de la révolution de réprimer brutalement les manifestations pacifiques. "
"Malgré la tentative de censure, des informations crédibles font état de manifestations anti-régime dans au moins 165 villes du pays au cours d'une semaine de manifestations et font état de plus de 400 manifestants tués par les organes de sécurité, plus de 10 000 personnes ont été arrêtés et 4 000 blessés. Dans un mouvement alarmant, les manifestants sont maintenant menacés d’exécution par des pendus de la part des médias officiels, de hauts responsables du régime et du pouvoir judiciaire. "
La BCFIF a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a exprimé son admiré pour le courage peuple iranien qui réclame ses droits et un avenir meilleurs en dépit des meurtres et arrestations massives.
Le monde entend les paroles de «À bas le dictateur» et les revendications populaires pour un changement durable, a déclaré le communiqué, ajoutant que de nombreux membres de la communauté internationale reconnaissaient la participation active des femmes à ces manifestations et étaient solidaires du peuple iranien. Ils exercent leur droit à la liberté d'expression, à la liberté de réunion et aux manifestations pour la liberté et un avenir meilleur.
"Nous notons également les nombreuses déclarations publiques de hauts responsables du régime, y compris le guide suprême et ses représentants, soulignant le rôle du principal groupe d'opposition, l'OMPI, et son réseau à l'intérieur du pays, dans les manifestations en cours contre le régime ".
"Aujourd'hui, le régime iranien utilise toutes les ressources du pays pour attaquer les citoyens sans défense qui participent aux manifestations populaires et réprime violemment leurs demandes légitimes de changement."
"La communauté internationale ne doit pas rester silencieuse et paralysée face à la répression généralisée par l'État. Les Nations Unies doivent imposer des sanctions aux responsables du régime iranien responsables de la récente répression sanglante et de la fermeture d'internet. Ne faites pas déplorer leurs actions inacceptables, mais défendez publiquement le peuple iranien".
Le Comité britannique pour la liberté en Iran a appelé le gouvernement britannique à "se joindre à ses alliés pour condamner fermement les mesures de répression prises par le régime et à se tenir aux côtés du peuple iranien pour la liberté, la démocratie, le respect des droits de l'homme et un avenir meilleur".
"Nous soutenons également l'appel lancé par la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Mme Maryam Radjavi, pour envoyer immédiatement une mission d'enquête par les Nations Unies en Iran afin d'évaluer le nombre de personnes tuées, blessées et emprisonnées. Il faut convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de la répression en Iran et des mesures appropriées pour demander des comptes aux responsables iraniens. "
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