mardi 19 novembre 2019

Vastes affrontements entre les étudiants et les forces répressives à l’université de Téhéran - N° 18


Soulèvement en Iran - N° 18
Le soulèvement national du peuple iranien s’est poursuivi ce 18 novembre pour la quatrième journée consécutive. Téhéran a été le théâtre de vastes affrontements entre d’un côté les étudiants et les jeunes insurgés et de l’autre les forces répressives, des services de renseignement et les agents en civil.

Les forces de sécurité ont encerclé les étudiants de l’université de Téhéran qui s’étaient rassemblés quelques heures plus tôt pour manifester. Un climat tumultueux régnait dans les rues du 16 Azar et l’avenue Enghelab. Les étudiants scandaient « Libérez les étudiants emprisonnés » et « n’ayez pas peur nous sommes tous ensemble ». Les miliciens du Bassidj qui ont attaqué les étudiants, se sont heurtés à leur résistance. En même temps, les gens du secteur de Sadeghieh, dans l’ouest de Téhéran sont descendus en masse dans la rue rendant l’atmosphère électrique.
Dans la ville de Karadj, les agents répressifs ont barré l’accès aux places pour essayer de reprendre les zones sous contrôle de la population. En plus des forces de sécurité, des hordes d’agents en civil armés ont été déployés dans divers secteurs. A Sarassiab, un quartier pauvre du sud de Karadj, les affrontements ont éclaté avec les forces de sécurité qui avaient ouvert le feu sur la population. A Fardiss de Karadj les insurgés ont mis le feu à une succursale de la Banque Sepah (des pasdaran).
L’insurrection populaire continue aussi à Chiraz. Une importante station-service de Sanayeh dans la Chimie Guiah de Chiraz et un minibus du régime ont été incendiés. Les jeunes et la population de Chiraz manifestent aux abords du siège de Falakeh-Setad et du bureau de l’imam du vendredi. Ils s’y sont rassemblés en arrivant de quatre points différents. Des témoins rapportent des tirs sporadiques. Aujourd’hui le commissariat Valfajr de Chiraz est tombé aux mains de la population. Les hôpitaux Rajaï et Namazi débordent de blessés que les forces répressives cherchent à arrêter.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2019

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