La société iranienne reste dans une situation explosive. Avec la levée progressive du blocus imposé à l’internet en Iran, les dimensions de la répression cruelle et du bain de sang décidé par le régime iranien pour étouffer le soulèvement national qui a secoué les piliers du régime théocratique se sont révélées.
Selon les informations parvenues de l’intérieur du pays, le nombre de personnes tuées lors des insurrections qui ont touché 181 villes a dépassé les 450. Le chiffre réel est plus élevé. Mais le régime tente désespérément de dissimuler l'ampleur de ses crimes refusant de remettre les corps des victimes à leurs familles, ou empêchant leurs funérailles.
Le nombre de blessés a dépassé les 4000 et le nombre de personnes arrêtées et détenues depuis le début du soulèvement à ce jour a dépassé les 10.000. La vague d'arrestations arbitraires se poursuit. Les prisons de Téhéran, débordent de détenus et sont confrontées à de graves pénuries d'espace. La situation est pire dans d'autres villes et des prisonniers sont détenus dans des lieux appartenant aux Pasdarans, voir même dans des écoles.
Le 25 novembre, des représentants du ministère du Renseignement (VEVAK) et des Forces de sécurité ont assisté à une séance à huis clos de la commission de Sécurité nationale et de politique étrangère du Majlis (Parlement). Le porte-parole de la commission, les a cité en ces termes : « Ces deux dernières années, l'OMPI a entrainé divers groupes et cercles, et les a dirigés lors les manifestations. Ce ne seront pas les derniers incidents et nous pourrions assister à d’autres incidents du même genre. »
Les autorités judiciaires menacent que « l'exécution par pendaison est certaine pour les meneurs des récentes émeutes ». Les dirigeants du régime expriment les uns après les autres leurs craintes de l'ampleur et de la continuation du soulèvement national.
Des parlementaires, personnalités politiques, Associations et défenseurs des Droits Humains se rassemblent pour lancer un appel à mettre fin à la tuerie et aux arrestations arbitraire en Iran. Demander un mission d’enquête de l’ONU sur place.
Il est temps en Europe de tourner la page de la complaisance vis-à-vis de la dictature religieuse !
Manifestation lundi 2 décembre 2019 :
depuis 14h Parvis des Droits de l’Homme
fin de la marche 17h : Place du Trocadéro
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