Iran Manif – Le lundi 2 décembre à Paris, la place du Trocadéro sera dès 13h45 le point de départ d’une manifestation de soutien au soulèvement en Iran qui a balayé les 31 provinces du pays en passant dans 182 villes, grandes et petites.
Les capitales provinciales tout comme Téhéran ont connu des révoltes d’une ampleur peu commune qui ont font encore trembler la tyrannie religieuse.
L’armée des ventres vides, des miséreux et des chômeurs s’est levée comme un seul homme et a fait table rase de tout ce qui représentait le pouvoir corrompu des mollahs : des centaines de banques, des centaines de bases de la milice, des postes et des véhicules des forces de sécurité, des mosquées, des séminaires religieux fabriques à mollahs, des mairies, des centres de décision, tout a été passé par les flammes.
La répression a été d’autant plus féroce qu’Internet avait été coupé. Le dictatuer en chef, l’ayatollah Khamenei a donné l’ordre de tirer pour tuer et ses hommes ont abattu au moins 450 personnes dans la rue, hommes, femmes et enfants. Tir à vue sur tout ce qui bougeait, en visant la tête et la poitrine. 4000 blessés ont envahi les hôpitaux, les forces de sécurité à leur poursuite. A Chiraz et Kermanchah les agents sont entrés dans les urgences et y ont cueilli les blessés avant de les emmener en prison. Les agents sont allés dans les morgues pour enlever les dépouilles des tués afin que nul ne connaisse les dimensions de la tuerie.
La manifestation de ce lundi 2 décembre appelle à mettre fin au massacre. L’appel est parrainé par une dizaine d’associations et comités notamment le Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), France-Libertés, les Nouveaux droits de l’homme et le Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran (CSDHI).
Mission d'enquête
Mais les manifestants exhorte aussi de toute urgence l’ONU à envoyer une mission d’enquête en Iran. Il s’agit de connaitre l’ampleur de la tragédie, de mettre un point final à la tuerie, d’assurer la sécurité des blessés et surtout d’aller inspecter les prisons où le régime a entassé plus de 10.000 manifestants arrêtés.
Après avoir senti passer le vent du boulet et avoir tremblé de tout leur être, les mollahs et les gardiens de la révolution vocifèrent à qui mieux mieux qu’ils ont eu la peur de leur vie et qu’il faut exécuter les meneurs. Déjà ils passent de nombreux jeunes à la question pour arracher de faux aveux télévisés.
Les grandes ONG ont condamné ces crimes, Amnesty en tête, mais les gouvernements démocrates trainent les pieds, se contentent à défendre la « liberté d’expression » du bout des lèvres. Or ce qu’il faut c’est demander des comptes à ce régime voyou et cruel et traduire en justice ses dirigeants pour crimes contre l’humanité.
Ne rien faire encourage les mollahs à tuer davantage en Iran mais aussi en Irak et au Liban où les peuples se sont levés contre la mainmise de ce régime et où s’abat exactement la même répression.
Ainsi donc c'est une manifestation de solidarité en faveur de la justice pour un peuple qui souffre depuis 40 ans et qui est bien décidé à se débarrasser de cette peste brune religieuse.
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