vendredi 29 novembre 2019

L’Iran refuse de transférer une militante des droits à l'hôpital


atena daemi iranCSDHI – Atena Daemi est une militante des droits civiques, des droits de femmes, des droits des enfants, des droits humains.
Elle est en prison et purge une peine d’emprisonnement pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », « diffusion de propagande contre le système », « dissimulation de preuves » et « insulte le fondateur de la République Islamique d'Iran et Guide Suprême ».

Les autorités pénitentiaires d'Evine s'opposent à ce qu'Atena Daemi, défenseuse des droits humains, soit envoyée à l'hôpital. Elles ont justifié leur décision en prétendant que les hôpitaux étaient surpeuplés. Un rendez-vous médical avait été programmé pour Atena Daemi depuis le mois dernier.
Atena Daemi a été envoyée à l'hôpital pour une échographie, le mois dernier. Mais, elle n’a pas pu être examinée par un médecin spécialiste.
Atena Daemi, initialement condamnée à sept ans de prison en 2016, puis à trois ans et sept mois d’emprisonnement avec Golrokh Iraee, en juin 2019, à la suite d’une plainte déposée contre elles, alors qu’elles se trouvaient déjà derrière les barreaux, pour avoir ouvertement protesté contre l'exécution de trois jeunes prisonniers politiques kurdes. 
Atena Daemi souffre probablement d’une sclérose en plaque pourtant, les autorités s’appliquent à la priver constamment des soins médicaux dont elle a besoin, de la priver des visites de sa famille. Une ITM pourrait confirmer ce diagnostic, mais bien entendu, elle en est privée. 
En mai 2019, Atena Daemi a rédigé une lettre ouverte, intitulée « Suppression, répression et corruption, la fin d'un régime tyrannique », dans laquelle elle décrit les raisons du soulèvement des iraniens et des iraniennes, qui hurlent leur colère actuellement en Iran, comme une prédiction de ce qui allait se passer, comme un appel à résister contre le régime des mollahs. 
Malgré toutes les privations, toutes les répressions qu'elle endure, Atena Daemi ne courbe pas le dos et poursuit son combat même ennfermée et fait entendre sa voix.
Source : Militants des droits de l'homme en Iran - 24 novembre 2019

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