CSDHI – Trois militants politiques emprisonnés dans la ville iranienne de Mashhad ont cosigné une lettre ouverte demandant au Guide suprême Ali Khamenei de démissionne. A la suite de cela, les autorités iraniennes les ont privés d’appels téléphoniques.
Les autorités de la prison de Vakilbad ont averti Kamal Jafari et Mohammad Hossein Sepehri qu’ils n’étaient interdits d’appels téléphoniques pendant trois mois à compter du 31 mars. Le directeur de la prison a imposé cette interdiction pour empêcher la fuite d’informations à l’extérieur de la prison.
Pendant ce temps, les autorités ont restreint et surveillé les appels téléphoniques du dissident iranien Hashem Khastar. Les autorités carcérales l’ont emprisonné l’année dernière pour 16 ans.
Le prisonnier politique n’est pas autorisé à passer des appels téléphoniques les jours fériés, lorsque l’agent de contrôle n’est pas présent. Et les autres jours, ses appels sont surveillés.
Le système judiciaire du régime prive les prisonniers politiques de tout contact avec leur famille. Il utilise cette méthode pour accroître la pression sur les prisonniers.
Les autorités iraniennes ont arrêté les trois militants politiques emprisonnés en août 2019. Avant leur arrestation, ils avaient rejoint 11 autres militants pacifiques des droits politiques et civils. Ces derniers avaient signé une lettre ouverte en juin 2019 appelant à la démission du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.
La lettre du 11 juin 2019 disait : « Le temps est venu pour le peuple, les penseurs et les individus bienveillants de mener un mouvement national en mettant de côté les tendances conciliantes qui ont facilité la destruction de notre culture, de notre civilisation et de notre richesse nationale, et de monter en toute honnêteté sur le ring et d’exiger des changements fondamentaux à la Constitution et la démission du Guide qui étend injustement son autorité au quotidien. »
Source : Iran HRM
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