Lundi 27 janvier, Amnesty International a annoncé que le transfert soudain de ces deux prisonniers politiques condamnés à mort, dimanche 26 janvier, de la prison d'Evin à la prison de Ghezel Hesar à Karaj, dans la province d'Alborz, a renforcé les inquiétudes quant au risque de leur exécution imminente.
Cette organisation de défense des droits de l’homme a qualifié le procès de ces deux prisonniers politiques de « grossièrement injuste » et a fait état d’allégations de « torture et d’aveux forcés » à leur encontre.
Amnesty International a exhorté les autorités iraniennes à abandonner tout projet d’exécution de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, à annuler les charges retenues contre eux et leurs condamnations, et à garantir qu’ils puissent régulièrement communiquer avec leurs familles et bénéficier des soins médicaux nécessaires.
L'organisation internationale a également demandé aux autorités iraniennes de garantir le droit de ces deux prisonniers politiques à choisir indépendamment leur avocat, de les protéger contre de nouvelles tortures et mauvais traitements, et d'enquêter sur les allégations de torture, en poursuivant les auteurs dans des procès équitables sans recourir à la peine de mort.
Behrouz Ehsani Eslamloo et Mehdi Hassani ont été condamnés à mort à la mi-septembre 2024 pour « rébellion, guerre contre Dieu et propagation de la corruption sur terre » par la 26e chambre du tribunal révolutionnaire présidée par l'imam Afshari.
Les accusations portées contre eux incluent également « la collecte d’informations classifiées, le rassemblement et la collusion contre la sécurité nationale et l’appartenance » à l’OMPI.
Une coalition de 260 éminents experts internationaux et ONG a appelé d'urgence Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, à intervenir dans le cas des prisonniers politiques iraniens Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani .
Selon des rapports antérieurs de sources des droits de l’homme, au moins 54 prisonniers « politiques et de sécurité » risquent actuellement la peine de mort dans les prisons du régime iranien pour des accusations telles que « rébellion, guerre contre Dieu et propagation de la corruption sur terre ».
Le Département d’État américain a condamné « le recours croissant aux exécutions par le régime iranien pour réprimer le peuple » et a souligné son soutien continu au peuple iranien face aux « violations incessantes des droits de l’homme » par la République islamique.
Source : Iran Focus
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