Amnesty International a qualifié leur procès de « manifestement inéquitable ». Le BCFIF exhorte le gouvernement britannique à intervenir et à imposer des sanctions aux responsables iraniens, y compris au guide suprême Khamenei. Le comité appelle les organes de l’ONU à prendre des mesures immédiates.
Communiqué de presse : Le BCFIF exhorte le Royaume-Uni à agir pour sauver les prisonniers politiques dans le couloir de la mort et à sanctionner les bourreaux iraniens
Publié : Le 27 janvier 2025
Le Comité britannique pour la liberté en Iran (BCFIF) est alarmé par l’exécution imminente de deux prisonniers politiques en Iran, Behrouz Ehsani, 70 ans, et Mehdi Hassani, 48 ans, tous deux accusés d’appartenance au groupe d’opposition démocratique, l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI).
Ils ont été transférés de la prison d’Evine à la prison de Qezelhessar, tristement célèbre pour ses exécutions, dimanche, et auraient été accueillis par des protestations et des slogans anti-régime de la part des détenus. Leurs condamnations à mort ont été confirmées par la Cour suprême iranienne il y a trois semaines, sur la base d’accusations fabriquées telles que « rébellion » et « guerre contre Dieu ».
Amnesty International a condamné leur procès comme étant manifestement inéquitable, avec des preuves obtenues sous la torture. Amnesty a lancé deux appels urgents ce mois-ci, appelant les autorités iraniennes à mettre un terme aux exécutions.
Sous la torture et condamné à mort, Behrouz Ehsani a déclaré : « Je ne négocierai pas ma vie. Je suis prêt à me sacrifier pour la libération de l’Iran. » Son courage fait honte au silence du monde. Exigez une action immédiate pour sauver Ehsani+Hassani !
Ces deux exécutions prévues font suite aux condamnations à mort de six autres prisonniers politiques accusés d’appartenir à l’OMPI, soulignées par le BCFIF en décembre dernier. Elles illustrent une fois de plus l’utilisation par le régime du pouvoir judiciaire et des exécutions pour étouffer la dissidence et la résistance populaires, alors qu’il perd la bataille pour l’avenir de l’Iran face au mouvement de protestation résilient et au mouvement de résistance organisé.
Le Comité britannique pour la liberté en Iran (BCFIF) appelle le gouvernement britannique à intervenir d’urgence, en coordination avec ses alliés internationaux, pour sauver ces prisonniers et obtenir la libération des militants et défenseurs des droits de l’homme détenus. Nous exhortons également les organismes des Nations Unies et les titulaires de mandats thématiques concernés à prendre des mesures immédiates pour empêcher les exécutions.
Le gouvernement britannique devrait imposer des sanctions aux responsables de ces condamnations à mort et du nombre record d’exécutions en Iran, y compris le guide suprême Khamenei.
Nous soulignons que la détérioration de la crise des droits de l’homme nécessite une solution durable à long terme. À cet égard, nous soutenons le plan en dix points de la chef de l’opposition iranienne Maryam Rajavi pour l’avenir de l’Iran, qui appelle à l’abolition de la peine de mort et à la protection des droits de l’homme. Cette plateforme démocratique a été approuvée par plus de 250 députés et pairs de tous les partis l’année dernière, parallèlement aux campagnes de Maryam Rajavi et des prisonniers politiques pour mettre fin aux exécutions en Iran.
Comité britannique pour la liberté en Iran
Le 27 janvier 2025
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire