Le prisonnier politique Moghim Asgari, âgé de 70 ans, purge une peine de 22 mois à la prison de Choubindar, à Qazvin, dans des conditions désastreuses. La détérioration de son état de santé, due à une maladie cardiaque et à des problèmes médicaux internes, associée aux conditions inhumaines de la prison, a suscité de vives inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être de cet enseignant à la retraite.
Surpopulation et conditions inhumaines à la prison de Choubindar
La prison de Choubindar est largement surpeuplée, ce qui en fait un établissement inadapté pour héberger des prisonniers, en particulier des prisonniers politiques âgés. Les rapports indiquent qu’entre 180 et 200 détenus sont entassés dans de petites salles, et que beaucoup sont obligés de dormir dans les couloirs et à même le sol en raison du manque d’espace.
Outre la surpopulation, l’infestation généralisée de parasites tels que les punaises de lit a entraîné des épidémies de maladies cutanées et infectieuses. La qualité et la quantité de nourriture fournie sont également extrêmement médiocres. Les prisonniers doivent acheter de la nourriture au magasin de la prison à des prix exorbitants pour obtenir quoi que ce soit d’un tant soit peu comestible, ce qui ajoute une pression financière à leur situation déjà difficile.
Communication limitée et soins médicaux inadéquats
Les prisonniers de Choubindar n’ont droit qu’à des appels téléphoniques brefs et limités avec leur famille, ce qui les isole encore plus et provoque une détresse psychologique. Ces restrictions, combinées à l’absence d’installations médicales suffisantes, créent une situation particulièrement difficile pour des détenus comme Moghim Asgari, qui souffre de maladies chroniques.
Bien que le prisonnier politique Moghim Asgari ait besoin de soins médicaux continus, les autorités pénitentiaires lui ont toujours refusé des permissions de sortie pour raisons médicales. Cette négligence met gravement en danger sa vie et viole ses droits fondamentaux.
L’absence de traitement médical approprié et le refus d’accorder une permission médicale au prisonnier politique Moghim Asgari pourraient avoir des conséquences dévastatrices et irréversibles. Sa famille a averti à plusieurs reprises que les autorités pénitentiaires porteraient l’entière responsabilité de tout dommage qu’il subirait.
La famille du prisonnier politique Moghim Asgari lance un appel urgent pour que des mesures soient prises afin d’améliorer sa situation. Elle demande notamment l’octroi d’un congé médical, l’amélioration des conditions sanitaires et nutritionnelles dans la prison et le respect des droits des prisonniers, conformément aux obligations internationales de l’Iran.
La détérioration de l’état de santé du prisonnier politique Moghim Asgari et les conditions inhumaines qu’il endure mettent en évidence la nécessité d’une intervention immédiate. Sa vie dépend d’une action rapide et décisive.
Source: CSDHI
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