Cette prisonnière politique kurde, exilée à la prison de Yazd en violation du principe de séparation des délits, n’a pas pu rendre visite à sa famille depuis plus de 100 jours.
Zeinab Jalalian souffre de problèmes rénaux, gastro-intestinaux et oculaires. Cependant, en raison de l’obstruction des responsables de la prison, elle s’est vue refuser un traitement médical adéquat et cohérent. Les autorités pénitentiaires ont refusé de lui communiquer les résultats des examens médicaux et des examens d’imagerie effectués fin octobre, interrompant de fait son traitement. De plus, conformément aux ordres du ministère des Renseignements, elle est privée de visites familiales depuis le 22 septembre 2024 – une interdiction qui persiste des mois plus tard.
Zeinab Jalalian a été arrêtée en 2007 et condamnée en 2009 à un an de prison pour franchissement illégal de la frontière. En outre, elle a été condamnée à mort pour « inimitié à l’égard de Dieu » en raison de son appartenance présumée à des groupes d’opposition. Sa condamnation à mort a été confirmée par la cour d’appel et la Cour suprême, mais a ensuite été commuée en peine de prison à perpétuité.
Elle a déclaré à plusieurs reprises qu’au cours de sa détention, elle avait été soumise à de graves tortures, notamment des coups de fouet sur la plante des pieds, des coups de poing dans l’estomac, des coups de tête contre les murs et des menaces d’agression sexuelle. Mme Jalalian en est maintenant à sa 17e année d’emprisonnement.
Source: CNRI Femmes
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