L’Espagne a exprimé sa profonde inquiétude quant à la situation générale des droits de l’homme en Iran, appelant spécifiquement à l’abolition de la peine de mort et à la fin de toutes les formes de discrimination et de répression à l’égard des femmes.
La Suède a tiré la sonnette d’alarme concernant les violations généralisées des droits de l’homme en Iran, en particulier contre les femmes et les filles, et le recours massif à la peine de mort, y compris pour les mineurs. Le représentant suédois a exhorté Téhéran à cesser les arrestations et détentions arbitraires, à se conformer à l’article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement.
L’Ukraine a souligné le soutien de l’Iran à l’agression en Ukraine, en insistant sur l’utilisation continue de drones iraniens pour tuer des civils et détruire des infrastructures. Ces actions ont été décrites comme des violations du droit international humanitaire et l’Ukraine a appelé le régime à honorer ses obligations internationales, à coopérer pleinement avec les missions d’enquête et à mettre un terme aux exécutions et aux violations des droits de l’homme.
Le Royaume-Uni a critiqué le non-respect par le régime clérical de ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme, condamnant en particulier l’application violente des lois sur le hijab obligatoire, les menaces contre les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes, et la discrimination contre les minorités.
L’Allemagne a exprimé de graves inquiétudes concernant le taux élevé d’exécutions en Iran, la discrimination systémique entre les sexes et le manque de procès équitables. Le représentant allemand a appelé à l’abolition de la peine de mort, à la fin de la discrimination fondée sur le sexe et à la protection des minorités religieuses et ethniques.
L’Estonie a déploré le manque de coopération de l’Iran avec la mission d’enquête indépendante de l’ONU et s’est déclarée préoccupée par la violence généralisée contre les femmes et les filles ainsi que par les restrictions croissantes des droits civils et politiques. La France, l’Italie, l’Irlande, la Finlande et la Suisse se sont également jointes à la condamnation des violations croissantes des droits humains par le régime, notamment l’augmentation des exécutions – en particulier de mineurs – et l’oppression systémique des femmes.
La session a mis en évidence l’indignation mondiale écrasante face au mépris éhonté et persistant du régime iranien pour les droits humains, ainsi que son recours cynique à la peine de mort pour faire taire la dissidence et perpétuer la répression. Les représentants ont exigé que l’Iran collabore avec les organismes internationaux, adopte des réformes substantielles et remplisse sans plus tarder ses obligations en vertu du droit international.
Source : CNRI
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