vendredi 10 janvier 2025

La mort silencieuse à la prison d’Evine : L’état critique des prisonniers malades

 La prison d’Evine, l’une des plus tristement célèbres de la République islamique d’Iran, a une fois de plus fait l’objet d’un examen minutieux pour ses violations des droits de l’homme des détenus. Cette fois-ci, les informations soulignent les conditions désastreuses des prisonniers malades, indiquant une négligence délibérée et systématique de leur santé et de leurs soins médicaux.

Avec l’arrivée de l’hiver, l’augmentation des maladies saisonnières, virales et infectieuses a aggravé les conditions de vie des détenus malades de la prison d’Evine. Les preuves indiquent que la négligence de leurs besoins médicaux est intentionnelle. Les autorités, y compris le pouvoir judiciaire, le ministère du renseignement et les services du renseignement des pasdarans, n’ont pris aucune mesure, et des cas de décès de prisonniers dus au manque de soins médicaux ont été signalés.

Problèmes médicaux dans le pavillon 4 de la prison d’Evine

Selon des sources fiables :

Malgré la présence de médecins et de personnel médical de la prison d’Evine, seul un nombre limité de prisonniers est examiné de manière sélective.

Les prisonniers sont informés qu’aucun médecin n’est disponible et que seuls les cas d’urgence sont traités.
Cette pratique a conduit de nombreux prisonniers malades à endurer des douleurs et des souffrances prolongées, certains frôlant même la mort.

Conséquences de la négligence médicale sur le pronostic vital

De nombreux prisonniers, qu’ils soient entrés dans la prison avec des pathologies préexistantes ou qu’ils aient développé des maladies pendant leur incarcération, sont confrontés à de graves menaces pour leur santé. Alors que des transferts à l’hôpital ou des permissions de sortir pour raisons médicales pourraient améliorer leur état, des retards délibérés dans la fourniture de services médicaux ont aggravé leur situation, mettant leur vie en danger.

Obstacles financiers et discrimination en matière de traitement

Les prisonniers de la prison d’Evine qui n’ont pas les moyens de payer leurs frais médicaux sont privés de services de santé.

Même ceux qui ont des moyens financiers subissent des retards importants pour des raisons telles que le manque de personnel pour les escorter à l’hôpital, ce qui entraîne des semaines ou des mois de retard dans le traitement et une aggravation de l’état de santé.

Le quartier 5 de la prison d’Evine accueille des prisonniers âgés et malades qui sont souvent incapables d’accomplir les tâches quotidiennes en raison de leur âge et de leurs maladies graves. Certains de ces prisonniers ont plus de 90 ans et souffrent de graves problèmes de santé. Les fermetures fréquentes de l’unité médicale, la pénurie de médicaments courants et la pollution de l’air ont gravement aggravé leur situation.

Les preuves présentées révèlent une violation claire et systématique des droits des prisonniers malades dans la prison d’Evine. Ces actions sont non seulement contraires aux principes humains et éthiques fondamentaux, mais aussi aux lois internationales sur les droits de l’homme. Nous appelons toutes les organisations de défense des droits de l’homme à prendre des mesures immédiates pour enquêter sur cette situation, y remédier et faire pression sur les autorités iraniennes pour qu’elles améliorent les conditions médicales des prisonniers. La vie de nombreux détenus dépend de mesures rapides et efficaces.

Source: CSDHI 

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