lundi 13 janvier 2025

Le Premier ministre suédois accuse le régime iranien d’utiliser des gangs criminels pour des attaques par procuration

 Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a accusé le régime iranien d’exploiter des gangs criminels organisés pour exécuter des attaques par procuration en Suède. S’exprimant le 13 janvier lors de la conférence Folk och Försvar (Peuple et défense), Kristersson a déclaré : « L’Iran utilise des gangs criminels organisés et violents pour mener de graves attaques en Suède. » Il a caractérisé ces actions comme faisant partie d’une stratégie plus large de guerre hybride.

« La Suède n’est pas en guerre. Mais il n’y a pas non plus de paix », a fait remarquer le Premier ministre, faisant référence aux menaces continues à la sécurité nationale. Il a souligné que la véritable paix exige la liberté et l’absence de conflit, mais a ajouté : « Nous et nos voisins sommes exposés à des attaques hybrides, menées non pas avec des robots et des soldats, mais avec des ordinateurs, de l’argent, de la désinformation et le risque de sabotage. »

Les déclarations de Kristersson concordent avec les conclusions antérieures du Service de sécurité suédois (Säpo), qui a rapporté en mai 2024 des preuves de l’implication du régime iranien dans le recrutement de membres de gangs criminels suédois, y compris des mineurs, pour commettre des actes de violence. L’agence a souligné l’utilisation par Téhéran de mandataires dans le cadre d’une campagne plus large visant à faire avancer ses objectifs géopolitiques.

Les remarques de Kristersson s’inscrivent dans un contexte de tensions accrues dans la région de la mer Baltique. Les menaces hybrides telles que les campagnes de désinformation, le sabotage économique et les cyberattaques sont devenues une préoccupation croissante pour les pays scandinaves. Le Premier ministre a averti que ces actions signalent des « intentions hostiles » qui doivent être contrées par des stratégies défensives à long terme.

La Suède, qui a été témoin de plusieurs cas de dommages causés à des câbles sous-marins ces derniers mois, s’est abstenue d’attribuer la responsabilité directe de ces incidents. Cependant, Kristersson a souligné l’importance de la vigilance, affirmant que « ceux qui veulent la paix doivent être prêts à la guerre ».

L’implication du régime iranien dans la guerre hybride et les attaques par procuration a attiré l’attention de la communauté internationale. Téhéran a été accusé d’utiliser des réseaux criminels pour déstabiliser ses adversaires tout en maintenant un déni plausible. Les analystes considèrent ces tactiques comme faisant partie d’un schéma plus large de l’Iran visant à affirmer son influence par des moyens non conventionnels, notamment l’utilisation de mandataires terroristes et d’éléments criminels à l’étranger.

La condamnation explicite par Kristersson des actions du régime iranien marque une escalade significative de la position de la Suède sur le comportement du régime. Ses commentaires signalent une reconnaissance croissante de la nécessité de s’attaquer non seulement aux provocations directes de l’Iran, mais aussi à son utilisation de plus en plus sophistiquée de mandataires pour atteindre ses objectifs en Europe.

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a accusé le régime iranien d’exploiter des gangs criminels organisés pour exécuter des attaques par procuration en Suède. S’exprimant le 13 janvier lors de la conférence Folk och Försvar (Peuple et défense), Kristersson a déclaré : « L’Iran utilise des gangs criminels organisés et violents pour mener de graves attaques en Suède. » Il a caractérisé ces actions comme faisant partie d’une stratégie plus large de guerre hybride.

« La Suède n’est pas en guerre. Mais il n’y a pas non plus de paix », a fait remarquer le Premier ministre, faisant référence aux menaces continues à la sécurité nationale. Il a souligné que la véritable paix exige la liberté et l’absence de conflit, mais a ajouté : « Nous et nos voisins sommes exposés à des attaques hybrides, menées non pas avec des robots et des soldats, mais avec des ordinateurs, de l’argent, de la désinformation et le risque de sabotage. »

Les déclarations de Kristersson concordent avec les conclusions antérieures du Service de sécurité suédois (Säpo), qui a rapporté en mai 2024 des preuves de l’implication du régime iranien dans le recrutement de membres de gangs criminels suédois, y compris des mineurs, pour commettre des actes de violence. L’agence a souligné l’utilisation par Téhéran de mandataires dans le cadre d’une campagne plus large visant à faire avancer ses objectifs géopolitiques.

Les remarques de Kristersson s’inscrivent dans un contexte de tensions accrues dans la région de la mer Baltique. Les menaces hybrides telles que les campagnes de désinformation, le sabotage économique et les cyberattaques sont devenues une préoccupation croissante pour les pays scandinaves. Le Premier ministre a averti que ces actions signalent des « intentions hostiles » qui doivent être contrées par des stratégies défensives à long terme.

La Suède, qui a été témoin de plusieurs cas de dommages causés à des câbles sous-marins ces derniers mois, s’est abstenue d’attribuer la responsabilité directe de ces incidents. Cependant, Kristersson a souligné l’importance de la vigilance, affirmant que « ceux qui veulent la paix doivent être prêts à la guerre ».

L’implication du régime iranien dans la guerre hybride et les attaques par procuration a attiré l’attention de la communauté internationale. Téhéran a été accusé d’utiliser des réseaux criminels pour déstabiliser ses adversaires tout en maintenant un déni plausible.

Les analystes considèrent ces tactiques comme faisant partie d’un schéma plus large de l’Iran visant à affirmer son influence par des moyens non conventionnels, notamment l’utilisation de mandataires terroristes et d’éléments criminels à l’étranger.

La condamnation explicite par Kristersson des actions du régime iranien marque une escalade significative de la position de la Suède sur le comportement du régime. Ses commentaires signalent une reconnaissance croissante de la nécessité de s’attaquer non seulement aux provocations directes de l’Iran, mais aussi à son utilisation de plus en plus sophistiquée de mandataires pour atteindre ses objectifs en Europe.

Source: NCRI 

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