mercredi 17 septembre 2014

Iran : Les pasdaran craignent les conséquences d’une coalition internationale contre le terrorisme

                
 Les pasdaran du régime iranien sont très inquiets de l’évolution de la situation en Irak et en Syrie. Leur agence de presse, Fars, a publié un article où on lit : « Si la lutte contre le terrorisme est sérieux, les Etats-Unis doivent aider Bachar El-Assad dans sa lutte contre le terrorisme. »
 Rappelons que le Corps des pasdaran est une entité qui est elle-même classée une organisation terroriste. 
Voici quelques extraits de l’article publié par l’agence Fars, intitulé « Analyse de la lutte anti-terrorisme au Moyen-Orient : d’une coalition virtuelle vers une coalition réelle pour lutter conter l’EIIL » :
« Au lendemain du discours du président américain, il y a eu un événement étonnant. Lors de la conférence de Djedda, douze pays qui sont eux-mêmes des géniteurs du terrorisme se sont réunis pour lutter contre le terrorisme. L’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats, la Jordanie et la Turquie font partie des pays réunis pour lutter contre l’EIIL. Les observateurs ont été stupéfaits par cette farce politique. Rien ne justifie l’organisation de la conférence de Djedda.
« De quel droit les pays arabes du Golf persique participent à une conférence contre le terrorisme ? D’après les déclarations des autorités américaines, la lutte contre l’EIIL sera menée principalement par des raids aériens en Irak, puis en Syrie. Si les participants à cette conférence sont sérieux en matière de lutte anti-terroriste, la meilleure chose qu’ils peuvent faire c’est d’aider les armées de la Syrie, de l’Irak et du Liban. Ainsi, la coalition virtuelle de ces pays se transformera en une coalition réelle et véridique. Mais tout le monde sait que l’Amérique ne soutiendra jamais les armées de l’Irak, de la Syrie et du Liban dans leur lutte contre le terrorisme. »

Le régime iranien souhaitait vivement être invité à la conférence de Paris sur l’Irak. Danaïfar, l’ambassadeur du régime en Irak, avait déclaré vendredi dernier que « la conférence de Paris est une très bonne initiative en faveur de la stabilité en Irak ». Ensuite, lorsque le régime iranien a été exclu de cette conférence, ses dirigeants ont annoncé l'avoir boycottée.

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