Le chef des droits humains du judiciaire des mollahs : les exécutions font partie de la lutte contrela drogue et il faut nous en remercier
CNRI - Parallèlement aux agressions des femmes sans défense à l’acide, une vague d’exécutions a frappé divers points de l’Iran. Les pendaisons répertoriées entre les 18 et 29 octobre sont les suivantes :
Face à l’indignation d’une opinion excédée par les agressions à l’acide et la montée de la répression, le régime des mollahs que la population appelle « le parrain de Daech », ne trouve de porte de sortie qu’en avivant le climat de peur et en multipliant au possible les exécutions. Ces pendaisons se font avec l’approbation et sur l’insistance des plus hautes autorités. Le chef du pouvoir judiciaire, le mollah Laridjani, réagissant au rapport des organes internationaux sur les exactions en Iran, a déclaré : « plus on nous attaque sur les droits humains et plus nous serons déterminés à appliquer nos peines. » (Site du club de la presse lié aux pasdaran, 15 octobre)
Son frère, Javad Laridjani responsable du « centre des droits de l’homme » de l’appareil judiciaire, a affirmé avec indécence dans une interview que le rapport d’Ahmed Shaheed (rapporteur de l’ONU pour la situation des droits humains en Iran) « n’est ni valable, ni raisonnable. Oui nous exécutons en Iran, mais la plus grande partie concerne les délits liés à la drogue et le monde entier, dont les Etats-Unis et les autres sociétés occidentales, tire profit de la lutte en Iran contre la drogue. C’est pourquoi le monde occidental doit remercier l’Iran de mener cette lutte unilatérale et ferme contre les délits liés à la drogue. »
La Résistance iranienne rappelle une fois de plus à la communauté internationale que fermer les yeux sur la situation dramatique en Iran ne fait qu’encourager les criminels au pouvoir. La seule manière de combattre cette sauvagerie consiste à adopter une politique de fermeté face à cette dictature fasciste religieuse.
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