lundi 20 octobre 2014

Iran – Le conseiller de Khamenei : le chemin vers Qods (Jérusalem) passe par le Yémen

                  Iran velayati
CNRI – Ali-Akbar Vélayati, le conseiller international du guide suprême du régime des mollahs, a souhaité qu’« Ansarallah » (un groupe chiite yéménite lié au régime iranien) joue au Yémen le même rôle que joue le Hezbollah au Liban. Vélayati a affirmé que la victoire des chiites Houthis est proche et il a souligné que l’Iran soutient les chiites au Yémen.
Vélayati a fait ces déclarations le 18 octobre, lors d’un rencontre avec les chefs d’Ansarallah.

Les rebelles Houthis contrôlent actuellement plusieurs régions dans le nord et l’ouest du Yémen et une partie de sa capitale. En septembre dernier, ils ont pris le contrôle du port d’Al-Hadida sur la Mer Rouge.

Lors de sa rencontre avec les chefs d’Ansarallah, Vélayati a notamment déclaré : « Le chemin de la libération de la Palestine passe par le Yémen».
Khomeiny, le fondateur du régime des mollahs, avait dit dans le passé que le chemin de Qods (Jérusalem), passe par Karbala (ville sainte chiite, située au sud de l’Irak). Le régime des mollahs a toujours essayé d’instrumentaliser la question palestinienne pour justifier ses ingérences dans les autres pays de la région, tels que l’Irak et le Yémen.
Le journal arabophone Asharq-al-Awsat  avait écrit dans son numéro du 23 septembre : « Le régime iranien se bat au Yémen par l’intermédiaire du groupe des Houthis qui est son bras militaire dans ce pays. Le régime iranien tente de gagner au Yémen ce qu’il a perdu sur la scène syrienne. En participant aux affrontements en cours au Yémen, le régime iranien poursuit deux objectifs stratégiques. Premièrement, faire une opération de diversion et affaiblir le front international créé contre le régime syrien ; deuxièmement, créer une importante base stratégique dans la péninsule arabique. »

L’article d’Asharq–al-Awsat avait ajouté : « Les pays de la région sont surpris et très inquiets à l’égard des agissements du régime iranien au Yémen. Ces pays auront face à eux deux options. Soit intervenir militairement au Yémen par l’intermédiaire de leurs alliés dans ce pays ; soit exercer des pressions politiques à travers leurs canaux diplomatiques dans le monde. La première option serait très risquée, la seconde ne serait pas efficace face à un ennemi déterminé et armé jusqu’aux dents. »

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