vendredi 2 janvier 2015

Iran – Hassan Rohani fait l’éloge de la répression des manifestations anti-régime en 2009

                     
CNRI – Hassan Rohani, le président du régime des mollahs, a décrit la répression des manifestations anti-régime en 2009 comme « une épopée » et « une expression de la loyauté envers le guide suprême ».
En 2009, les Iraniens ont massivement manifesté dans les rues de plusieurs villes à travers le pays contre la fraude généralisée lors de l’élection présidentielle. Ces manifestations se sont rapidement transformées en un large soulèvement populaire appelant au renversement du régime des mollahs. Les manifestants ont scandé des slogans anti-régime tels que « Mort à Khamenei » et « A bas le système de Vélayat-e-faghih [règne absolue du guide suprême] ». Mais ces manifestations furent réprimées avec la plus grande cruauté.
Le régime des mollahs a organisé et mis en scène une contre-manifestation le 30 décembre 2009, trois jours après les manifestations du 27 décembre qui avaient été réprimées dans le sang. Lors de cette répression, les forces de sécurité du régime avaient ouvert le feu sur les manifestant et avaient tué et blessé un grand nombre d’entre eux.
Dans son discours devant un groupe de fonctionnaires du régime à l’occasion de l’anniversaire de cette contre-manifestation, Hassan Rohani a déclaré : « La manifestation du 9 dey [du 30 décembre 2009] était une expression de la fidélité à l’égard du guide suprême et de la République islamique d’Iran. »
Il a ajouté : « Le message de cette journée épique était le suivant : toute personne qui a quelques choses à dire [à propos des résultats des élections] ou qui veut émettre des critiques, il doit faire cela dans le cadre des lois » du régime.
Dans un rapport publié à la suite de la répression des protestations postélectorales de 2009, l’Amnesty International a qualifié cette répression de « pires violations de droits de l’Homme en Iran depuis 20 ans ».
Le rapport d’Amnesty International était intitulé « l’Iran, une élection contestée, une répression accrue ». Ce rapport décrivait les cycles de violence avant, pendant et, en particulier, après les élections de juin 2009. Le régime des mollahs avait déployé les miliciens du Bassidj et les gardiens de la Révolution pour réprimer sévèrement les personnes qui contestaient les résultats des élections.

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