Selon des informations provenant de Téhéran, les forces de sécurité du régime iranien à Téhéran ont empêché jeudi un rassemblement de journalistes iraniens en solidarité avec les victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo à Paris.
Un certain nombre de journalistes s’apprêtaient à manifester devant le siège de l’Association des journalistes iraniens(qui est clôturé par les autorités). Mais les forces de répression et du renseignement ont empêché la tenue du rassemblement en se déployant sur place.
Cette information a été censurée dans la presse du régime, et les journalistes iraniens ont été privés d’exprimer leur solidarité avec leurs collègues. Les forces de sécurités ont même empêché les quelques journalistes qui avaient réussis à s’approcher du lieu de déposer symboliquement des gerbes.
Les autorités du régime iranien qui ont été les premiers à lancer des fatwa de mort contre des écrivains et ont transformé l’Iran en une prison pour journaliste ont toujours maintenu un climat de haine contre le journal satirique français. Une condamnation du bout des lèvres de la tuerie par une porte parole du gouvernement semble plutôt être une manifestation de larmes de crocodiles. Les médias et les autorités multiplient des mis en gardes à la France en la présentant comme seule responsable de ces crimes pour avoir soutenu les revendications du peuple syrien contre le dictateur Bachar El-Assad.
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