CNRI – L’Association Médicale Britannique a envoyé au Premier ministre de l’Irak, Haïder al-Abadi, une lettre dans laquelle elle a vigoureusement protesté contre le blocus médical imposé aux opposants iraniens habitant au camp Liberty en Irak.
L’Association Médicale Britannique – qui a plus de 150.000 membres à travers le monde – a souligné dans sa lettre que les habitants du camp Liberty sont privés de leurs droits les plus élémentaires.
Voici quelques extraits de cette lettre
« Monsieur Haïder Al-Abadi, le Premier ministre d’Irak,
Nous les responsables de l’Association Médicale Britannique voudrions vous faire part de notre immense inquiétude concernant la situation des habitants du camp Liberty en Irak.
Les témoignages de l’Amnisty International et les autres instances internationales de défense des droits de l’Homme montrent que les habitants du camp Liberty, transformé en un camp de prisonniers, sont privés de leurs droits les plus basiques, notamment :
• les résidants malades du camp ont un accès très restreint aux médecins spécialistes,
• le principe de la confidentialité des informations médicales des résidants n’a pas été respecté,
• les autorités empêchent les déplacements des résidants malades vers l’extérieur du camp et ces patients sont ainsi privés des soins médicaux urgents et indispensables dont ils ont besoin,
• les résidants malades sont privés de la possibilité de disposer d’un interprète, indispensable pour communiquer avec les médecins spécialistes.
• les résidants malades du camp ont un accès très restreint aux médecins spécialistes,
• le principe de la confidentialité des informations médicales des résidants n’a pas été respecté,
• les autorités empêchent les déplacements des résidants malades vers l’extérieur du camp et ces patients sont ainsi privés des soins médicaux urgents et indispensables dont ils ont besoin,
• les résidants malades sont privés de la possibilité de disposer d’un interprète, indispensable pour communiquer avec les médecins spécialistes.
D’après les informations qui nous sont parvenues, l’absence de soins adéquats et à temps a déjà causé le décès de 22 résidants du camp Liberty.
Les restrictions imposées aux résidants du camp Liberty constituent une grave violation des droits de l’Homme les plus basiques.
Le droit d’accès aux soins médicaux et le droit d’être traité de façon humaine font partie des droits de l’Homme les plus élémentaires.
Le Dr. JohnTchisholem ,
Le président du Comité des pratiques médicales – Association Médical Britannique »
Le président du Comité des pratiques médicales – Association Médical Britannique »
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