CNRI – Au Caire, 3 organisations et 14 personnalités égyptiennes ont appelé le Secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki-moon, pour agir afin de faire lever le blocus médical imposé aux habitants du camp Liberty, qui abrite des opposants iraniens en Irak, situé près de l’aéroport de Bagdad.
Les contenus de leurs lettres ouvertes ont été rendu publics le mercredi 7 janvier par Simayé Azadi, la chaîne télévisée de la Résistance iranienne, diffusée par satellite.
« L’Organisation des jeunes égyptiens » a souligné dans sa lettre à Ban Ki-moon que les habitants du camp Liberty sont des personnes protégées et empêcher leur libre accès aux soins médicaux est crime contre l’humanité et crime de guerre.
Le parti « Pour la construction de la liberté d’Egypte » a souligné dans sa lettre au Secrétaire générale de l’ONU : « Nous demandons à l’ONU et au gouvernement américain d’honorer leurs engagements à garantir la sécurité et le bien être des habitants du camp Liberty. »
« L’Institut pour la promotion de la démocratie en Egypte » a affirmé dans sa lettre : « Nous demandons la fin des obstructions des forces de sécurité irakiennes contre l’accès aux soins médicaux des habitants du camp Liberty et nous exigeons la fin du blocus médical et logistique imposé à ce camp. »
Dans une lettre commune adressée au Secrétaire général de l’ONU, quatorze éminentes personnalités politiques égyptiennes ont affirmé : « Nous sommes profondément préoccupées par la situation des réfugiés iraniens qui vivent actuellement au camp Liberty en Irak. » Elles ont rappelé que jusqu’à présent, 22 résidants de ce camp ont perdu la vie parce que les forces irakiennes ont empêché leur accès aux soins médicaux urgents dont ils avaient besoin.
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